Carnets de route Jour 6
Le site lui aussi porte des noms différents : : lac de Tibériade, mer de Galilée, lac de Kinneret ou encore lac de Genézareth. Vingt-et-un kilomètres de long sur treize kilomètres de large, il n’est pas bien grand et pourtant situé à deux cents mètre au dessous du niveau de la mer il connait des tempêtes violentes générées par les différences de températures avec les plateaux qui l’entourent. Il a la forme d’une lyre ( kinnor en hébreu). C’est à la fois un lieu de pèlerinage pour les chrétiens, pour les juifs et un lieu de villégiature. Alimenté en eau douce par le Jourdain il a la réputation d’être riche en poissons, dont le plus fréquemment proposé dans les restos est, allez savoir pourquoi, le saint-pierre ! L’origine de ce poisson n’est pas en odeur de sainteté pour les puristes. En réalité ce saint-pierre là provient de la pisciculture pratiquée par les kibboutzim de la vallée du Jourdain. C’est un poisson d’élévage qui n’a jamais connu les eaux miraculeuses de la mer de Galilée. Mais bon là encore il n’y a que la foi qui sauve.