— Par Pierric Marissal —
Le gouvernement égyptien a commandé 20.000 maisons « imprimées », et les premières voitures ainsi créées arrivent à des prix défiant toute concurrence. La révolution industrielle, depuis longtemps pressentie, de l’impression 3D devient concrète et elle est économique, écologique, mais elle va être aussi couteuse en termes d’emplois.
On les voit trop souvent comme des gadgets, bonnes à fabriquer des figurines en plastiques, mais les imprimantes 3D peuvent aujourd’hui faire des dizaines de mètres de long, et imprimer des immeubles de plusieurs étages. La société WinSun en Chine se veut pionnière. Elle avait l’an passé présenté une imprimante capable de construire 10 maisons standardisées en 24 heures, pour un coût à l’unité de 3500€ (hors terrain, finitions et fondations). C’est ce projet qui a séduit le gouvernement égyptien cette année, qui en a commandé pas moins de 20.000. Cela fait parti d’un vaste plan des dirigeants égyptiens visant à résorber les bidons villes du pays en promettant 1 million de maisons à bas coût d’ici 2020. Les logements seront imprimées sur place, « l’encre » est un ciment constitué du sable local et à 60 % d’anciens matériaux de construction recyclés.