— Par Lou Roméo —
Une note publiée le 9 octobre 2020 par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage dresse un bilan mitigé de l’enseignement de l’histoire de l’esclavage en France, à partir de l’étude des programmes et des manuels scolaires. Vingt ans après l’adoption de la loi Taubira, qui fait de l’esclavage et de la traite des crimes contre l’humanité, des disparités et des inégalités demeurent entre les filières et les territoires. La Fondation formule sept recommandations.
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« Donner toute sa place à l’histoire de l’esclavage permet de comprendre la mise en place du préjugé racial, rappelle Nadia Wainstain, responsable du pôle éducation de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et coéditrice de la note. Et cela entre en résonance avec l’actualité récente et les débats qui agitent nos sociétés. »
Dans le sillage des manifestations dénonçant le meurtre de George Floyd par des policiers aux États-Unis, les déboulonnages de statues d’esclavagistes ou le tag de celle de Colbert, auteur du Code Noir, devant l’Assemblée nationale, ont agité l’actualité française comme internationale l’été dernier.