« Les Antilles prêtes à partir, à se défaire du carcan colonial s’inventent un but médian, celui d’une mise en concordance des moyens et des besoins. De fait : que valent la planification, les programmes et à plus forte raison la revendication de réparation face au phénomène de l’échéance électorale érigé en superstructure ? »
« Ce que Bernard Fricoteaux rapporte comme étant un métalangage de la société guadeloupéenne n’engage la capacité de Noir à faire peuple, à faire pays ou à se concevoir comme acteur libre de la politique, mais désigne les affaires judiciaires conçues et portées par un outillage juridictionnel affûté, des magistrats à la solde, pilotes et arrangeurs d’élections truquées au moyen de décisions d’injustice mettant en cause notamment Hégésippe Légitimus et écartant du pouvoir les récalcitrants ou ceux que l’on ne peut plus tenir… »
« Et l’on aura compris ce qu’insinue cette provocation grossière, au croisement d’une mode littéraire et d’un replâtrage de la colonisation de « papa ». Romans d’espions ambassadeurs de leur sang, feignant la détestation des îles, (d’insignifiantes ant-îles) et qui nous annoncent la disparition de toute forme d’espèces et de coutumes locales (faune, flore et leur usage) par sélection naturelle… par épuisement de la ressource combative… préparant ainsi l’esprit à une sorte de remplacement !