— Par Michel Bampély —
Dans ce portrait qui lui est consacré, l’une des figures montantes de la scène des musiques du monde, évoque son parcours mené de luttes contre le déterminisme familial et son émancipation par la créolité.
Parce qu’« un bon cœur soulage toujours un cœur en peine », la voix apaisante et l’élan poétique intense de Gwendoline Absalon, remplit mon salon dans lequel défilent sur la platine, une à une, les chansons de son dernier album Vangasay. « J’ai toujours aimé faire des concerts dans des structures hospitalières, avec des gens à handicap très lourd. J’accompagne les gens dans un cheminement parfois difficile ». Et l’on se sent bien après l’écoute du disque, comme emporté par la voix bienveillante et le chant initiatique de cette jeune passeuse native de Saint-Denis de l’île de la Réunion. Les arrangements du pianiste Hervé Celcal, entre pop, jazz, et world feront le reste. Ils créeront en moi cette sensation de mieux-être telle une plante tropicale aux vertus thérapeutiques. « Il est important d’être à l’écoute des autres et de mon propre corps » ajoute la chanteuse.