— Par Guy Lordinot, ancien député —
Durant la décennie 1950 – il y a trois quarts de siècle – se rendant compte du niveau excessif des prix dans les départements d’Outremer, l’Etat institue une prime de vie chère qu’il évalue à 40% de la rémunération de base des fonctionnaires. Elle est destinée exclusivement aux fonctionnaires de la France hexagonale affectés dans les départements d’Outremer.
De haute et mémorable lutte, les syndicats martiniquais obtiennent son application à l’ensemble des fonctionnaires exerçant dans ces départements.
A ce jour, les salariés du secteur privé, victimes d’une inexplicable discrimination, demeurent exclus de ce dispositif alors que le coût de la vie ne cesse de renchérir.
Aucune des actions menées pour l’obtention d’une baisse des prix, n’a abouti durablement.
L’année 2024 a singulièrement modifié la situation. Constatant l’incapacité des représentants syndicaux et des élus politiques à obtenir de façon durable une diminution des prix, un petit groupe de citoyens anonymes décide de prendre en charge un combat contre la vie chère. Dans ce but il crée une association dénommée RPPRAC. Au mois de juillet, cette association présidée par monsieur Rodrigue PETITOT apparaît sur la scène publique.