— Par Guillaume Paris(*) —
Le carbone, et son cycle, ne tardent jamais à être mentionnés dès qu’il est question des crises climatiques et environnementales actuelles. En effet, le réchauffement climatique d’origine anthropique est dû aux émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4). Ces deux gaz à effet de serre responsables contiennent en effet du carbone. Pourtant, d’autres éléments chimiques jouent un rôle parfois tout aussi important pour comprendre l’évolution du climat ou la pollution environnementale. Parmi eux, nous pouvons citer l’azote et le phosphore, impliqués dans l’agriculture et la définition des limites planétaires. Mais un acteur, ô combien sulfureux, est souvent mis de côté, à tort : le soufre.
Dans l’atmosphère, cet élément, peut être émis par les volcans, les activités humaines ou les coccolithophoridés, ces petites algues calcaires microscopiques. Le soufre subit ensuite un grand nombre de réactions chimiques qui génèrent des particules au rôle essentiel : des aérosols.
Le soufre, un élément chimique que l’on peut trouve sous de nombreuses formes
Les aérosols sont des particules très fines en suspension dans l’atmosphère.