La pièce « La réunification des 2 Corées » s’est jouée, samedi soir, à guichet fermé
— Par Roland Sabra —
On n’oubliera pas la querelle intense, passionnée qui traversé de part en part la reconstruction du lycée Schoelcher et notamment la question de l’existence d’une salle de théâtre : Fallait-il la supprimer, la réserver uniquement aux enseignements de l’art des planches, la réduire, lui donner plus d’autonomie ?
La bataille a été rude, mais très vite, dès le début, Gustavo Torrès l’architecte, maître d’œuvre du projet, en homme de culture accompli, s’est rangé du coté de ceux qui voulaient pouvoir offrir, en dehors des heures de cours la possibilité d’accès à une salle de théâtre dont la conception serait le reflet du multiculturalisme martiniquais. Bataille gagnée ! Le plateau sépare deux espaces bi-frontaux réservés au public. D’un coté, en léger arrondi, un théâtre à l’italienne et de l’autre un amphithéâtre, évocation d’un pitt, pour cette spécificité antillaise qu’est le conte.
En matière de visibilité quelque soit la place occupée la réussite est totale. Les fauteuils, confortables, font oublier les « tape-culs »(?)