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Eau : un déni climatique et démocratique

Sécheresse et distribution d’eau : Un déficit structurel annoncé face à un déni climatique et démocratique

— — — Le n° 350 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Une histoire désagréable qui se répète pour les victimes…

La sécheresse est persistante, on la dit « exceptionnelle », quand elle n’a pourtant, rien d’une surprise. Les niveaux historiques de déficit relevés dans les principales zones de captage, sont cruellement très bas, dans ce rude carême. Est-ce toutefois une nouveauté ? Par contre, tout un chacun sait que nos gestionnaires et nos politiques n’ont pas géré ces énormes fuites d’eau dans les tuyaux de distribution allant de 30 à 40% de pertes : cela dure depuis des dizaines d’années.

Les associations (Comité Citoyen du Sud, Dlo Môn ) alertent la presse pour relayer colère, indignation, incompréhension, « coups de gueule » de la population, victime des multiples et parfois intempestives coupures d’eau etc…

Déjà en 2020, au cours de cette même période de carême et de sécheresse, la population manifestait fortement contre l’imprévoyance des gestionnaires de l’eau. Elle constatait que « la classe politique n’était pas à la hauteur ».

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À Sainte-Philomène, ce mercredi : manifestation unitaire de mercredi 22 mai

— — Le n° 349 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Nous nous félicitons de (et nous y participons !) ce rassemblement unitaire qui se tient avec l’implication de la municipalité du Prêcheur dirigée par PÉYI-A, de PÉYI-A lui-même, et de son autre municipalité Ducos, du syndicat CSTM, d’une organisation citoyenne de Saint-Pierre, du GRS et de RÈSPÉ.

Le rendez-vous est à Sainte-Philomène, sur la route entre Saint-Pierre et Prêcheur à 9 h 30. Sainte-Philomène est le lieu de la terrible fusillade du 22 mai 1848 contre les esclavisé·e·s du Prêcheur. C’est le début de cette grande révolte des 22 et 23 mai 1848. Chaque organisation présente aura la parole pour cet hommage, 176 ans après.

Pour celles et ceux qui viennent de Fort-de-France et de plus loin au sud, la CSTM offre des places dans son bus qui part à 8 heures à la maison des syndicats. Il faudra toutefois vérifier qu’il reste des places, sinon se tourner vers les covoiturages qui auront lieu.

Retrouvons-nous, nombreuses et nombreux !

Palestine, Kanaki, ( et Ukraine ) faut-il manifester ?

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Kanaky : alerte et solidarité

— Communiqué du G.R.S. —
Le danger d’un nouveau bain de sang en Kanaky est malheureusement réel et imminent.

L’État français organise un recul colossal par rapport aux accords avec le peuple kanak et ses représentants.

En 1988 puis en 1998 les accords de Nouméa et de Matignon, malgré toutes leurs limites, prévoyaient au moins des référendums d’autodétermination avec un corps électoral fermé aux derniers arrivants, français ou autres. A plusieurs reprises ce corps électoral fut à élargi grâce à la générosité et la souplesse des indépendantistes . Deux référendums successifs ont montré un progrès des suffrages pour l’indépendance, un certain nombre de Calédoniens non kanaks ayant rejoint de façon réaliste le camp de la décolonisation . Le 3eme référendum se présentait comme celui de la victoire probable des partisans de la souveraineté nationale Kanak. Mais il fit programmé en plein Covid malgré l’opposition de Édouard Philippe lui-même . Des milliers de décès dus aux Covid ont créé une situation ou toute campagne électorale devenait impossible pour le peuple Kanak dont les coutumes imposent un cérémoniel spécifique pour les enterrements. La demande par les indépendantistes du report des élections fut refusée avec arrogance par la Macronie.

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Jours de carence : Macron et Cie s’en prennent toujours aux mêmes !

— Par Max Dorléans (GRS) —
En évoquant ces jours derniers, l’idée de faire passer le nombre actuel de 3 jours de carence (à savoir les 3 premiers jours où les salarié/es du privé ne perçoivent pas d’indemnités en arrêt maladie) à 5 jours minimum, ce sont toujours les mêmes qui sont dans le collimateur de Macron et Cie.

Avec toujours le même argument faisant état de la supposée  » fainéantise » des salarié/es, tireurs au flanc, et en permanence prompts à abuser d’une protection sociale trop généreuse.

Une nouvelle attaque contre les salarié/es, terrible, mais néanmoins jugée insuffisante pour le patronat qui souhaiterait simplement priver les salarié/es pointés comme profiteurs, de tout revenu en arrêt de travail, ce qui les forcerait à reprendre plus vite le travail, et diminuerait ce coût pour la Sécu. Pourtant, certaines statistiques très officielles contredisent ce propos, indiquant que les jours de carence ont peu d’effet sur le nombre des arrêts maladie, à contrario de la durée de ces derniers.

Comme pour la nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage, c’est toujours aux salarié/es et aux classes populaires que Macron et ses amis, à la recherche d’économies, s’en prennent pour boucher les trous de la Sécu qu’ils créent eux-mêmes en diminuant ses ressources (exonérations sociales patronales notamment), la menaçant quotidiennement dans son existence, et approfondissant ainsi un peu plus la crise de leur système. 

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Dossier des terres volées : L’urgence et le durable !

Ladjé Pinto !

— Le n° 343 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

L’urgence de l’urgence reste la libération pure et simple de Pinto, et la fin du harcèlement à son encontre. Il est incroyable qu’une victime qui a fait preuve de tant de constance dans la volonté d’obtenir de la justice le respect de ses droits, soit encore dans les geôles du pouvoir !

Le motif de l’embastillement est à la fois mensonger et dérisoire : s’être trouvé sur la terre de ses ancêtres dans les environs du hameau construit illégalement sur une autre partie de cette même terre.

Les propos de la procureure, à savoir que Pinto serait libéré sans problème sil acceptait de se rendre… en Guadeloupe, ne font que souligner le cynisme règnant dans toute cette affaire, du côté des autorités.


Le visage permanent de l’État colonial

La mobilisation devant la prison mardi 3 avril, a inauguré une semaine de mobilisation combative. À chaque étape, les militantes et militants se sont trouvé·e·s face à des hordes de policiers armés jusqu’aux dents, en nombre bien plus conséquent que dans les actions contre le trafic de drogue.

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Février 1974 à Chalvet

L’histoire choisie et l’histoire « oubliée » 

— Par Yves-Léopold Monthieux 
« Pawol an bouch pa chaj », cet adage de la langue créole pourrait traduire la maxime judiciaire « La plume est serve mais la parole est libre ». Sauf que la liberté de parole ne semble pas avoir de limites en Martinique et que la plume est toujours invitée à s’y plier. Sinon, gare !

Ainsi donc, après l’abolition de l’esclavage signée par le gouvernement provisoire français le 27 avril 1848, mais réputée remportée le 22 mai 1848 par les seuls moyens des esclaves ; après la transformation, par un autre gouvernement provisoire, des « dernières colonies » en départements d’outre-mer pour mettre fin aux visées des USA sur les Antilles françaises ; après le désaveu par la Commission Stora d’historiens et autres intellectuels à propos de décembre 1959 ; nous célébrerons bientôtle cinquantième anniversaire des événements tragiques du 14 février 1974 à Basse-Pointe, encore expurgés d’éléments essentiels de l’histoire.

Or, sans la lutte entre le parti indépendantiste trotskyste, Groupe Révolution Socialiste (GRS) et le Parti communiste martiniquais, commencée lors des précédentes élections municipales de la commune d’Ajoupa-Bouillon ;(.

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