—Le n° 377 de « Révolution Sociliste », journal du GRS —
Que croyait le pouvoir ? Que la répression pourrait se déployer sans provoquer de réaction à la hauteur du problème ? Que divisions, confusions, manipulations auraient eu raison du bon sens et de la soif de justice du peuple ?
Rodrigue Petitot est poursuivi le 21 janvier, pour violation du domicile du Préfet. Sa condamnation à résidence surveillée a été transformée en prison ferme, pour avoir menacé les élus de les « attaquer » s’ils n’exigeaient pas le départ du Préfet.
Avant, comme après la déclaration incriminée, le RPPRAC a largement annoncé sa volonté d’investir le terrain électoral où comme on sait, les attaques pleuvent avec plus ou moins d’élégance et de retenue. Et voilà, que toutes celles et tous ceux qui protestent sont à leur tour « attaqués », ici et là, y compris parfois par des élus qui, la veille encore, se répandaient en flatteries pour « le combat légitime » du RPPRAC.
Le « R » n’est ni le chef de gang décrit par certains, ni le « messie venu pour nous tirer des fers ».