— Le n° 370 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
L’élection, dans la première puissance mondiale, pays à haut niveau d’instruction, d’un crypto-fasciste éructant en permanence les mensonges les plus grossiers, les idioties les plus flagrantes, les injures les plus triviales, les provocations les plus obscènes, est l’alerte la plus récente sur l’état du monde.
Beaucoup de gens ont été, légitimement, choqués de voir « le R » se laisser piéger tout sourire aux côtés d’un énergumène de l’extrême–droite guadeloupéenne. Mais il n’est pas le premier à se livrer à cet exercice. Et surtout, qui n’a pas entendu des Martiniquais·es radicalisé·e·s ou pas, se réjouir de l’élection de l’obscurantiste en chef, nommé Trump ?
Les démocrates sincères et surtout le mouvement ouvrier et populaire de notre pays, auraient bien tort, au nom de l’urgence évidente de nos propres problèmes, de détourner le regard de la montée internationale de l’extrême–droite aux multiples visages. Nous sommes concerné·e·s au même titre que nos frères et sœurs d’Haïti ou du Mexique ou de Puerto–Rico, accusé·e·s par Trump d’être des mangeurs de chats et de chiens, des violeurs, des trafiquants de drogue qu’il faudrait chasser manu militari, des États-Unis.