Lors de la 59e session plénière du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), une annonce cruciale a été faite : la formation du nouveau Bureau pour le 7e cycle de rapports (2023-2030), dans un contexte où les défis liés au changement climatique n’ont jamais été aussi pressants.
La nomination du professeur britannique Jim Skea en tant que président du GIEC marque un tournant significatif. Avec une carrière étroitement liée aux énergies renouvelables et une longue histoire de collaboration avec le GIEC depuis les années 1990, Jim Skea prend la tête de l’organisation au moment où la nécessité d’actions audacieuses contre le réchauffement climatique devient impérative. Son rôle est bien plus qu’honorifique : il porte la responsabilité de guider les travaux de centaines d’experts à travers un cycle où l’humanité doit non seulement inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre, mais également limiter le réchauffement planétaire pour éviter des conséquences irréversibles.
Cette élection survient alors que les rapports scientifiques alertent sur l’urgence climatique. Le GIEC, fort de son rôle d’évaluation des connaissances scientifiques et de sa capacité à éclairer les politiques, est une plateforme clé pour mettre en lumière les conséquences dramatiques du réchauffement actuel de 1,2°C par rapport à l’ère préindustrielle.