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« La petite fille que le soleil avait brûlée », d’Andrise Pierre, m.e.s. Rita Ravier

Mardi 5 novembre à 19h |Terre d’Arts | Parc de Tivoli

« La petite fille que le soleil avait brûlée » d’Andrise Pierre est une pièce de théâtre qui explore la violence patriarcale, la culture du viol et le silence imposé aux femmes dans une société fortement marquée par des traditions répressives. Le texte raconte le retour d’une nièce, qui revient dans son pays natal pour faire une demande particulière à sa tante Yole : porter sa robe de mariée lors de son propre mariage. Cependant, cette robe, tachée de sang et déchirée, ouvre la porte à une réflexion sur la vie de Yole, son histoire personnelle et les stigmates d’une société qui soumet les femmes à une oppression constante.

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À travers les souvenirs de Yole et les témoignages de son entourage, la pièce met en lumière les conséquences de la domination masculine et des violences sexuelles, souvent banalisées ou ignorées dans le discours social. La métaphore de la robe de mariée devient ainsi un symbole de malheur, de souffrance et d’emprisonnement dans des codes sociaux qui étouffent la liberté des femmes.

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« Des veuves créoles », conception & m.e.s. Karine Bénac

Les 28 et 29 avril prochains, à 18H, au gymnase du campus de Schoelcher.

D’après « Les veuves créoles », première comédie dramatique martiniquaise , anonyme, de 1768

Projet de recherche-création porté par Karine Bénac, labellisé et subventionné par La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage

Comment mettre en scène aujourd’hui la première comédie martiniquaise anonyme, 1768 (rééditée en 2017 par Julia Prest), en Martinique, avec des étudiant.e.s du campus ?

Comment représenter l’irreprésentable, l’arrière-plan esclavagiste et colonialiste, à peine suggéré ou effleuré dans cette comédie ? Comment s’approprier ces rôles de colons créoles quand on est un.e jeune étudiant.e.s martiniquais.e/brésilienne/guadeloupéen ? Quelle voix, quel corps, quelles tenues vestimentaires leur prêter ?

Comment rendre compte de l’imbrication intime entre regard du.de la maître.sse, et de l’esclavisé.e ? De l’intrication entre musique et danse des maîtres et des esclavisé.e.s ?

Des processus de créolisation ?

Quelle comédie et quel comique pouvons-nous écrire scéniquement aujourd’hui, à partir des improvisations des étudiant.e.s dirigées par la metteuse en scène, dans ce travail dramaturgique de patrimonialisation/matrimonialsation issu de la recherche création ?

Jusqu’où le rire peut-il aller, et de quel rire s’agit-il ?

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