Le bâtiment administratif du CHU, théâtre des tensions autour de la question de l’obligation vaccinale des soignants, a été assiégé mardi et la direction «séquestrée» dans ses bureaux avant d’être «exfiltrée».
Le directeur du CHU de Guadeloupe et ses deux adjoints ont dû être exfiltrés par la police de leurs bureaux assiégés mardi 4 janvier par des militants contre l’obligation vaccinale des soignants, a annoncé à l’AFP la direction de l’hôpital.
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Le bâtiment administratif du CHU de Guadeloupe, théâtre des tensions autour de la question de l’obligation vaccinale des soignants, a été assiégé mardi et la direction «séquestrée» dans ses bureaux avant d’être finalement «exfiltrée» par la police, a expliqué à l’AFP le directeur général du CHU, Gérard Cotellon. «J’ai été extrait avec un coup de poing dans les côtes et un énorme coup sur la tête, j’ai perdu connaissance pendant 10 secondes je pense», a précisé Gérard Cotellon. Son adjoint, Cédric Zolezzi, a également indiqué avoir été molesté. «On m’a déchiré ma chemise, j’ai reçu de l’urine sur moi pendant que je courais vers une voiture de police», a-t-il assuré, se déclarant «choqué».