Il y a 100 ans le 22 octobre, Georges Brassens voyait le jour à Sète. Poète, compositeur, interprète, Brassens a marqué le siècle par sa liberté de parole, son goût de la poésie, de l’impertinence et de l’amitié.
Consensuel, Georges Brassens? L’orfèvre de la chanson, dont on célèbre le centenaire, aurait détesté ce mot, qui lui sied si peu. Pourtant, quarante ans après sa disparition, l’homme a fini par mettre tout le monde d’accord. Ce «bouffeur de curés, de flics et de militaires» a fini par devenir lui-même une institution. Rarement la langue française aura-t-elle été si bien portée que par ce petit-fils d’immigrés italiens, qui laisse un legs impeccable, fruit d’un travail acharné, qui traverse à merveille les décennies. Aux Antilles c’est Sam Alpha qui lui a rendu le plus bel hommage en retranscrivant les textes du poète en créole. Petit rappel:
Sam Alpha
Un sourire malicieux, des yeux rieurs, suffisent à révéler chez Sam ALPHA cette sensibilité teintée d’humour et de poésie que l’on retrouve dans les textes de cet auteur-compositeur originaire de Fort de France. Baigné de musique créole, Sam quitte sa Martinique natale à l’âge de 18 ans.