A voir en VO le 22 avril à Madiana
— Par Myriam Barthélémy —
On sort du cinéma très ému par la fin de ce film qui nous trame la relation d’un jeune garçon Eric et de son père Gabriel tous deux issus d’un milieu humble de la société colombienne.
Après la séparation avec sa mère le jeune Eric , accompagné de sa chienne « Lupe », se voit contraint de partager le quotidien d’un père qu’il ne connaît guère pour ne pas dire qu’il ne connaît pas. D’ailleurs, assez rapidement Franco Lolli , le réalisateur, amène son spectateur à partager les relations qui s’établissent entre les trois protagonistes le trio fils/père et chienne « Lupe », qui ne semblent reliées que par l’affection portée autour de cette chienne.
Cet homme d’une quarantaine d’années aux traits marqués ressemble davantage à un marginal dépressif et tourmenté qu’à un homme réellement inséré dans la société.
Le film nous montre très vite que l’activité professionnelle du père (Gabriel) se limite à poncer de vieux meubles pour des gens « riches » ou du moins ayant un niveau socioéconomique bien supérieur au sien !