— Par Gérald Rossi —
Après « Djihad », Ismaël Saidi poursuit avec « Géhenne » sa dénonciation des délires mortifères de l’embrigadement idéologique au nom des religions.
Juste en fond de scène, rideau ouvert, par dessus un crâne et des flammes qui semblent danser, un mot en lettres géantes, le titre du nouveau spectacle de Ismaël Saidi : « Géhenne », qui signale l’enfer dans la bible, ou encore la douleur et le martyre. De quoi se douter que ce second opus du belge Ismaël Saidi, dont « Djihad » a fait un carton la saison passée, ne sera pas un bon moment au pays des gentils petits barbus.