— Par Gary Klang —
Après le passage tumultueux à la Maison dite Blanche du président Blondinet, dont le patronyme trompeur fait penser à un gamin folâtre, l’Américanistan en eut assez de l’entendre vociférer contre le monde entier, le menaçant sans cesse de lui infliger des droits de douane exorbitants, ou encore d’accaparer le Canada, Gaza, le Groenland et le canal de Panama. Et c’est ainsi que tout sembla changer avec la venue d’un certain John Fitz-Ken, marchand de cacahuètes de son état et dont le discours d’investiture fit l’effet d’une brise fraîche :
Mes Chers Compatriotes,
J’ai honte de Blondinet et de ses conneries; j’ai honte chaque fois que je repense à la scène de la fiole à l’ONU où un général indigne sacrifia son honneur pour une guerre absurde qui fit plus d’un million de morts en un soir à Bagdad; j’ai honte de notre façon d’agir, de tout ce que nous faisons et cela doit changer.
Le monde entier nous hait. Mais comment en serait-il autrement ? Serions-nous le préfet de discipline d’une école appelée monde ? Jamais un geste venant du cœur!