1-Nous remercions les 565 électeurs qui ont porté leurs suffrages sur notre liste COMBAT OUVRIER – FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS conduite par Gabriel JEAN-MARIE.
2-Avec 68%, l’abstention est le grand vainqueur de l’élection à la collectivité territoriale de Martinique. Cette abstention touche en priorité les classes les plus pauvres, les précaires, les chômeurs, mais aussi les jeunes. Elle exprime souvent un désintérêt profond et même un dégout pour les politiciens qui sont aux affaires depuis des années et pour leurs institutions. Une telle abstention signe un échec pour la démocratie bourgeoise
3-Sans surprise les deux listes arrivées en tête sont celle de Letchimy et celle de Marie-Jeanne. Au soir du 1er tour, la liste de Letchimy a une avance de 6 points sur celle de Marie-Jeanne. Ces deux hommes politiques ont été alternativement à la tête du pouvoir local ces dernières années. La majorité des 30% qui ont voté dimanche dernier, leur a, cette fois encore, fait confiance. Deux autres listes, celle de Nilor et celle de Conconne restent également en piste.
4-Nos résultats sont faibles. Ils sont en recul par rapport au scrutin de 2015.
Étiquette : Gabriel Jean-Marie
Politiques
Un 22 mai contre l’esclavage moderne aussi !
Vive les manifestations contre les maitres d’aujourd’hui !
— Par Gabriel Jean-Marie, de Combat Ouvrier —
La journée du 22 mai, journée de commémoration des luttes anti-esclavagistes à la Martinique a été marquée par des manifestations importantes. Notamment, elles ont eu lieu sur deux sites du monde capitaliste béké dont l’origine de la fortune est liée aux maitres de l’époque esclavagiste. Ces derniers continuent aujourd’hui d’exploiter les travailleurs descendants des esclaves.
Un rassemblement d’environ 200 personnes, arborant pour certains des drapeaux rouge, vert, noir a eu lieu à l’entrée de l’habitation Clément possession du capitaliste Bernard Hayot sur la commune du François. Il a été suivi d’une retraite aux flambeaux. Un regroupement de militants, sympathisants RVN, de jeunes a également eu lieu aux abords du quartier Cap-Est au François, surnommé « békéland » car connu comme lieu de villégiature dorée de nombreux de ces possédants békés.
Après les déboulonnages des statues de Victor Schoelcher le 22 mai 2020 et les occupations des supermarchés appartenant aux gros possédants békés par des groupes de militants, ces manifestations montrent la constance des actions spectaculaires contre les oppresseurs et l’exploitation.
Politiques
IRMA : ce sont les plus pauvres qui payent le prix fort !
— Par Gabriel Jean-Marie —
La colère des Saint Martinois contre la lenteur des secours est compréhensible. Après Irma, ce monstre destructeur, ils sont en état de choc. Les Saint Martinois comme beaucoup de Saint Barth ont tout perdu. L’île est détruite à 95% Ils entendent parler d’aides de soutien d’envois d’eau, de nourriture, et d’autres produits de première nécessité mais après six jours, beaucoup de sinistrés n’avaient rien reçu ou très peu.
Alors qu’ils savaient plusieurs jours à l’avance qu’Irma allait frapper St Martin et St Barth, qu’ils connaissaient la force destructrice d’Irma, les services de l’Etat ont failli par manque d’anticipation et en calculant tout trop chichement.
N’était il pas possible par exemple entre Irma et José de larguer au moins par avion des tonnes d’eau et de nourriture dans différents endroits de l’île ? N’était-il pas possible de préparer un pont aérien efficace et prêt à agir dés la fin des alertes cycloniques, pour évacuer la population qui le souhaitait ? De prévoir plus de moyens aériens pour cela ?
Certes, des mesures ont été prises, mais trop peu, trop tard et ayant sous estimé l’ampleur du phénomène.
Politiques
L’argent public doit financer de vrais emplois pérennes
— Tribune de Gabriel Jean-Marie (combat ouvrier)° —
Depuis quelques jours, c’est l’émoi et le branle bas de combat chez les élus. Un vent de fronde souffle, principalement chez les maires à quelques jours de la rentrée. La cause ?
Le gouvernement a décidé du jour au lendemain de ne pas renouveler les contrats aidés à partir du 1er août 2017. Il a donc décidé froidement et brutalement de renvoyer vers le chômage 160 000 travailleurs qui avaient pu momentanément sortir la tête de l’eau….. Il s’en explique par sa ministre du travail, Muriel Pénicaud qui a déclaré. « La solution de demain, sur le long terme, ce n’est pas de l’emploi court terme précaire en contrat aidé. Un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle. Ces contrats permettent surtout aux « associations ou (aux) collectivités locales » d' »équilibrer leur budget ».
C’est la même ministre qui est chargée de poursuivre le démantèlement du Code du travail à la demande de Macron pour le compte du patronat, et principalement du Medef.
Politiques
Envolées des prix et des taxes : ce qu’ils ne diront pas
— Par Gabriel Jean-Marie, Combat Ouvrier —
Un vent de fronde souffle dans la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud de Martinique(CAESM). Un comitéa été créé pour protester contre les hausses des taxes (Foncières, habitation,enlèvement ordures, etc.) qui ont dépassé les … 35%. Le train de vie des élus a même été pointé comme pouvant être l’une des raisons expliquant cesaugmentations. Mis en cause, le président de la CAESM,
Eugène Larcher,a tenté de se dédouaner. « Il nous a fallu faire face aux conséquences du désengagement de l’État qui réduit massivement les dotations qu’il verse aux collectivités ».
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a augmenté de manière significative (12 cts) les taxes perçues sur les carburants. Devant les protestations, c’est Daniel Marie-Sainte, élu et porte-parole du Conseil Exécutif qui, après Michel Branchi (PCM) et Miguel Laventure (FMP), a ainsi justifié ces augmentations : « L’Assemblée plénière dela CTM a accepté de voter une hausse modérée de la fiscalité ( Taxe spéciale et Octroi de mer) qui alimente les caisses des 3 Communautés d’agglomération des 34 Communes et de la CTM pour tenter de compenser, un tant soit peu, les baisses successives des dotations attribuées par l’Etat ».
Politiques
Le projet de loi de « sécurisation de l’emploi »
— Par Gabriel Jean-Marie, (Combat Ouvrier) —
Un nouveau pas vers le démantèlement des droits des travailleurs. Ne l’acceptons pas!
Le chômage en France, « DOM compris » , a encore augmenté. Au total, on compte officiellement 4.967.500 chômeurs, presque 5 millions. En chiffres réels, il y en a peut-être plus de 6 millions.
Avec 50894 demandeurs d’emploi au 31 janvier 2013 et 25% de taux de chômage soit une augmentation de 3.3% sur un an, la Martinique n’est pas en reste. Le projet de loi dit de « sécurisation de l’emploi » a été présenté au Conseil des ministres le 6 mars. Le grand patronat et l’État y prévoient une véritable casse du Code du travail.
Patronat et gouvernement voudraient nous faire croire que ces sacrifices imposés aux salariés favoriseraient l’emploi!
Un accord a été signé le 11 janvier dernier entre le MEDEF, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. C’est un accord honteux. Eh bien, le projet de loi reprend les dispositions régressives de cet accord signé par des directions syndicales complaisantes. C’est ainsi que « les accords de maintien dans l’emploi » permettraient de licencier les salariés refusant de voir leur salaire baisser.