Koudmen dimanche 25 août pour nettoyer et remettre en état l’emplacement du Fromager des Martyrs
— Par Sarha Fauré —
Au cœur des îles des Caraïbes, où les vents alizés caressent les montagnes verdoyantes et les vagues de l’océan murmurent des récits anciens, un arbre se dresse majestueusement, tel un monument vivant de l’histoire et des légendes. Ce géant, que l’on nomme le Fromager, incarne à la fois la vie, la mort, et la renaissance, tout en étant profondément ancré dans le terreau mystique des cultures antillaises.
Son histoire commence bien avant l’éruption dévastatrice de la montagne Pelée en 1902. Ce Fromager, un arbre sacré parmi les peuples caribéens et les Mayas, était déjà une figure vénérée, un pont entre le ciel et la terre, symbolisant l’axe du monde. Son tronc massif, dépassant 1,50 mètre de diamètre à hauteur de poitrine, est recouvert d’une écorce blanche hérissée de piquants, témoignant de sa nature indomptable et de son lien avec les esprits.
Lorsque la montagne Pelée se réveilla, crachant sa colère sous forme de nuée ardente, l’arbre fut consumé. Mais comme le phénix renaissant de ses cendres, le Fromager surprit les habitants de Saint-Pierre.