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Freud et l’homosexualité

— Par Victor Lina —

« Quelques mots écrits pour dire psy »

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FREUD, il y a un siècle, défendait une conception acquise de l’inversion ou de l’homosexualité contre celle d’une conception innée de cette orientation.
Il affirme aussi contre les thèses médicales dominantes de l’époque que l’homosexualité ne constitue pas une dégénérescence.
Il admettait que l’inversion pouvait rencontrer cette orientation sexuelle avec plus ou moins grande fréquence selon les coutumes, les races, voire les climats.
FREUD qui est néanmoins médecin cherche à donner une explication sur la nature de l’homosexualité en explorant des hypothèses biologiques à savoir celles qui ont trait à notre disposition, à notre virtualité bisexuelle ou hybride tant sur le plan anatomique que sur le plan physiologique et par extension sur le plan psychologique.
Malgré l’énoncé de diverses hypothèses FREUD ne tranche pas sur ce sujet et se contente de tirer les bénéfices de cette investigation en soulignant l’évidence de l’illustration du non appariement de la pulsion et de l’objet sexuel.
Qu’en dire aujourd’hui ? Il y a-t-il une explication ? Les esprits s’accommodent mal de plusieurs, de plusieurs pour dire que l’on parle peut-être de plusieurs modalités d’élaboration psychique quand on désigne l’homosexualité.

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L’AMOUR ET SES VARIANTES

GAREFP (MARTINIQUE) RECIPROQUES (PARIS) NAFIDA (MAROC)
L’AMOUR ET SES VARIANTES

SAMEDI 10 NOVEMBRE 2012

Hôtel Amyris Sainte-Luce

Comment parler l’amour ?

Son passé n’est jamais simple, son présent toujours imparfait, son futur toujours conditionnel1. L’amour revêt les formes les plus disparates, les figures les plus facétieuses voire les plus monstrueuses.
« ….Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons, jamais plus irrémédiablement malheureux que si nous avons perdu la personne aimée ou son amour2

L’amour, ce « dire » parlé dans toutes les langues, concerne tout enfant, tout homme, toute femme, c’est-à-dire le « parlêtre », pris dans sa culture.

Aux Antilles, le proverbe « tété pa jan-min two lou pou lestomak »3 fait de l’amour une histoire maternelle, tissée par les fils du Code Noir.4

Le nouage au langage fait donc de l’amour un imaginaire spécifique à chaque-un, un paradoxe, « L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. »5 Ainsi, avec Lacan, aimer ouvre au discord, à la béance, à l’amour comme signifiant, comme métaphore, comme acte.

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