Salut à Francisco
— Par André LUCRECE —
Je ne peux que saluer Frantz Charles-Denis, celui qui constamment mettait en mouvement le monde dans l’affinité de la matière qui était la sienne, la musique. Je ne peux que saluer celui qui a su répondre à la question : comment rendre le génie d’une forme musicale – la biguine – par l’exploration des possibles sous la bannière de la liberté de l’esprit.
Francisco a su puiser aux sources des profonds essentiels, chose indispensable pour qui veut animer le feu de l’art, de la poésie et de l’esprit. En d’autres circonstances, j’ai eu l’occasion de saluer son génie musical : d’abord dans la préface intitulée Francisco, Quasi une fantasia, préface au livre de Dominique Cyrille consacré à Francisco, puis en écrivant la préface qu’il m’avait demandée pour le livre de sa vie Inmin lavi, écrit par Francisco lui-même qui voulait, dans l’épreuve de la maladie, affirmer sa volonté de vivre.
Ce bel hidalgo à la chevelure noire et aux yeux rieurs s’en est finalement allé de ne pouvoir respirer qu’une très faible brise issue de la vie.