Étiquette : François Hollande

Martinique. Trop de blabla tue le climat

— Par Cathy Céïbe —
flambiFrançois Hollande a enfoncé des portes ouvertes, en rappelant que « les pays les pauvres étaient les plus touchés par les cyclones et les désordres climatiques ».
Les appels se suivent et se ressemblent. Après Manille, en février, où François Hollande avait appelé à un accord « ambitieux, équitable et universel » dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre, le président français a récidivé, samedi, à Fort-de-France, à l’occasion de sa visite officielle aux Antilles.

Fort de France (Martinique), envoyée spéciale. Aux Philippines, l’actrice Marion Cotillard et la sénatrice philippine avaient donné lecture d’un appel pétri de déclarations de principes mais vide de propositions concrètes. En Martinique, lors du Sommet climat Caraïbes auquel ont participé des chefs d’États de la région, c’est Ségolène Royal pour la France qui s’est prêté à l’exercice. « La région Caraïbe, ne contribuant que de manière marginale aux émissions de gaz à effet de serre, fera pourtant partie des zones les plus durement touchées. Ses populations ressentent déjà les effets du dérèglement climatique qui pourrait (…) modifier le régime des précipitations, la salinisation des aquifères (…) une réduction de la productivité agricole », a lu la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

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Amath Dansokho : « Derrière les guerres en Afrique, la guerre économique »

amath_dansokho« Avec la religion universelle qu’est devenu le capitalisme, on a encouragé l’émergence d’oligarchies bâties sur le détournement des ressources publiques. »

Le Sénégalais
 Amath Dansokho
 est une figure de la gauche africaine. Ministre d’État, l’ancien secrétaire général du Parti 
de l’indépendance et du travail, réputé pour son franc-parler, décrypte les engagements militaires français 
sur le continent.

Avec l’opération « Sangaris » en Centrafrique, la France est une nouvelle fois engagée militairement sur le continent. Comment jugez-vous cette posture de gendarme de l’Afrique ?
Amath Dansokho. Apparemment, c’est pour la bonne cause… Ces pays, le Mali, puis la Centrafrique, étaient confrontés à des situations catastrophiques. Il fallait une force pour enrayer le cycle des violences de masse. Dans ces circonstances, la France est apparue comme une force luttant contre des tortionnaires, des assassins de la pire espèce. Dans le cas du Mali, on voit mal quelle autre force organisée et puissante aurait pu arrêter l’avancée des djihadistes, des forcenés qui veulent imposer leur modèle de société par la mort et la violence. C’est ce qui explique le large soutien apporté à l’opération « Serval » au moment de son déclenchement.

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L’engagement de François Hollande de retirer le mot « race » de la Constitution

 

par Claude Ribbe
Poster-Tabou

Le 10 mars 2012, lors d’une réunion consacrée à l’Outre-mer, François Hollande déclarait :« Il  n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot « race » de notre Constitution. »

Le 6 mai 2012, il était élu Président de la République par une majorité de Français qui, par leur vote, ont de fait approuvé cette initiative.
Les Outre-mer, en votant jusqu’à 72 % pour le candidat socialiste, ont à l’évidence très largement plébiscité la proposition de révision constitutionnelle.
Il y avait eu quelques réactions négatives à l’extrême droite. Elles se fondaient toutes sur le même raisonnement :
La suppression du mot « race » ne fera pas disparaître le racisme. Donc il ne faut pas supprimer le mot  de « race » de la Constitution.
C’est ce qu’on appelle en logique un sophisme : un tour de prestidigitation intellectuelle permettant d’aboutir à une conclusion non démontrée à partir d’une affirmation vraie.
La suppression du mot « race » de la Constitution ne fera pas disparaître le racisme.

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