— Par Francesca Bapté —
Nous avons constaté que, depuis quelque temps, l’Atrium ce grand lieu de rendez-vous réservé aux gens de lettres, aux amoureux des belles pièces et autres genre littéraire ou musical, ne se dévoue qu’essentiellement aux productions sorties de l’autre bord, notamment notre très chère bonne métropole, siège « de la raison » et des lumières, lorsqu’elles ne viennent pas carrément et directement d’Afrique berceau de « l’émotion » . La situation n’est guère différente au Théâtre Aimé-Césaire.
Lorsque l’on constate aussi, comment les fêtes patronales ne nous passent, ne nous repassent et ne nous ressassent comme éléments culturels indispensables que : « Les dorlis de ces dames » , ou encore « La famille Frouche » , on en est presque à regretter « La famille Marsabé » , et à vraiment se demander si les responsables de ces deux institutions cherchent à ce que les pièces des auteurs antillais trépassent avec ces derniers.
On pense malgré soi, que les auteurs antillais, si ceux-ci existent, n’écrivent de pièces de théâtre ni en créole, ni en français ou encore, on voudrait savoir s’il ne leur faudrait peut-être pas, le filon nécessaire dont certains semblent bénéficier ?