Étiquette : Florent Grabin

Usine du Galion : la filière canne n’est pas un terrain de jeux!

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

Lettre aux élu(e)s

Messieurs, Mesdames nos élus,

Nous avons assisté à la diffusion de la plénière du mercredi 20 décembre 2017, qui s’est tenue à la CTM. Ce débat démocratique, autour de la question du raccordement ou pas de l’usine de la SAEM du Galion à Albioma, nous a permis de constater le niveau de connaissances sur le sujet, des différents intervenants.

Nous sommes restés sans voix, choqués, quand un élu a déclaré :  » concernant cette opération, c’est un système mafieux  ». Puis il a développé sur l’absence de permis de construire…

Vous comprendrez aisément que nous ne pouvons pas passer sous silence de telles affirmations, d’où notre saisine pour tenter de démonter les allégations qui ont été proférées lors de cette séance.

Concernant le permis de construire il est en pièce jointe et porte le numéro 2013280005 signé daté du 7 octobre 2013, il n’a pas fait l’objet de contentieux devant le Tribunal Administratif de Fort-de-France,

Concernant le rapport du prétendu expert, il y a de très nombreux points à démonter, mais restons sur les plus importants :

* La société Babcock Wanson n’est pas le constructeur de la chaudière, Babcock Wanson est spécialisée dans la construction de petites chaudières industrielles d’un type complètement différent (dites à tubes de fumées) de celle du Galion.

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À propos du dysfonctionnement de l’usine du Galion

— Par Florent Grabin, Association PUMA —

À propos du problème suscité par le dysfonctionnement de l’usine  du Galion de production sucrière et rhumière.

Nous rappelons que l’Usine Galion est exploitée par la  »Société Anonyme d’Économie Mixte » de production sucrière et rhumière de Martinique (SAEM) créée à l’époque pour restructurer la production du même nom au plan local. La particularité de l’économie mixte est d’associer, en vue de préserver l’intérêt général, des acteurs publics et privés dans le but, notamment, d’assurer la pérennité de certains secteurs essentiels de l’économie, tel celui de l’industrie rhumière et sucrière en Martinique . Dès les années 1980 et dans cette optique, l’État et les collectivités locales ont été autorisés à prendre des participations financières dans la Société Anonyme d’Économie Mixte de production sucrière et rhumière de la Martinique et sont représentés au conseil d’administration. De même, la SAEM est soumise en tant que telle au contrôle économique et financier de l’État, à l’instar de toute institution d’économie mixte.
Nous mobiliserons donc les acteurs publics éminents de ce dossier, État compris, afin que tous les mécanismes institutionnels soient utilisés pour conduire la C.T.M.

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Le climat peut-il réchauffer notre économie ?

— Par Florent Grabin, président de l’Association P.UM.A. —

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, est un phénomène d’augmentation des températures sur la plus grande partie des océans et de l’atmosphère terrestre. Il traduit une augmentation de la quantité de chaleur retenue à la surface terrestre. Il est mesuré à l’échelle mondiale sur plusieurs décennies. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du XXe siècle entraînant, entre autres conséquences, un changement (ou dérèglement) climatique global.
En prenant en compte ce constat, nous devrions nous attendre à voir monter le niveau de la mer des Antilles. Les enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux, voire moraux étant majeurs, ils suscitent de nombreuses controverses débattues à l’échelle internationale, ainsi que des controverses.
Le Climat pourrait-il réchauffer notre économie ?
Les experts sont unanimes pour affirmer que notre économie est dans le rouge et qu’il y a urgence à tout mettre en œuvre pour éviter l’irréversible : dans ces conditions, que faire ? C’est à ce titre que nous P.U.M.A., avons modestement tenté de comprendre en installant le débat autour de nous, il en ressort que nous devrions tirer bénéfice du réchauffement climatique.

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Que fait-on pour la santé de notre population ?

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La santé publique peut être définie de diverses manières. En effet, on peut la présenter comme l’étude, des déterminants physiques, psycho-sociaux et socio-culturels de la santé de la population, d’une part ; d’autre part, comme des actions en vue d’améliorer la santé de la population ; ou encore, comme une activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de la population entière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne victime de maladie, qui vit très difficilement un cancer ; ou est malheureusement décédée après de longues souffrances ?

Pour répondre à cette inquiétude, P.U.M.A. s’est fait accompagner de scientifiques et autres intervenants spécialisés dans le domaine médical et dont la renommée internationale n’est plus à démontrer. À notre demande, certains se sont rendus en Martinique et se sont faits traiter de tous les noms d’oiseaux, pour avoir tenté de nous montrer d’où venait notre mal.

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

Tous les rapports scientifiques sont là pour attester que notre population n’est pas en bonne santé et nous continuons à organiser des rencontres pour faire l’état des lieux de cette situation, en conviant assez souvent, différentes associations comme faire valoir pour conforter nos œuvres ; mais, la morbidité et la mortalité continuent à progresser avec leur cortège exponentiel de victimes.

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Le coût de nos déchets.

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La gestion de nos déchets est l’une des préoccupations du législateur et de l’administration centrale. Cette ressource devient une forte valeur ajoutée dans l’économie circulaire et nous devrions la mettre en lumière pour l’amélioration de notre quotidien. Alors, ne serions-nous pas condamnés à organiser autour de nos déchets ces filières et leurs financements pour un développement durable.

Tout d’abord, voyons en quoi consiste l’économie circulaire, dans le BTP par exemple. Dans ce domaine, comme le stipule la loi, la gestion des déchets est désormais prise en compte. En effet, les donneurs d’ordres publics doivent insérer un volet environnemental dans le cahier des charges afin d’utiliser les produits issus des filières de recyclage. Pourtant, ils sont nombreux à ne pas respecter cette règle. Ainsi, concernant le projet du lycée Schoelcher, selon lequel 90 000 m3 environ de terre sont à évacuer, soit 7 500 camions en circulation, il n’existe pas de lieu prévu pour la réception de la matière valorisable. Il semble que nous nous retrouvions donc avec des remblais sauvages. Nous reviendrons ultérieurement, sur l’épilogue de cette reconstruction .

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Sommes-nous prêts pour la biomasse ?

Ce qu’il faut savoir..

— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —

Les arbres ont tous un rôle important dans le développement de notre biotope*, aussi avons nous l’impérieux devoir de les préserver. Depuis la nuit des temps, l’Homme a su s’adapter à cette forêt qui lui a assuré nourriture, toit, et eau, mettant ainsi à sa disposition les sources d’énergie nécessaires à son cadre de vie.

L’une de ces sources d’énergie est la biomasse. C’est, selon le LAROUSSE : la « masse totale des êtres vivants subsistant en équilibre sur une surface donnée du sol ou dans un volume d’eau océanique ou douce ».

A notre sens, la biomasse est dans le domaine de l’énergie, et plus particulièrement des bioénergies, la partie de la biomasse utilisée ou utilisable comme source d’énergie. On parle alors de biomasse énergie. On peut tirer profit de cette dernière soit directement, par combustion (ex : bois énergie) ; soit indirectement, après méthanisation ( on a le biogaz ou sa version épurée, le biométhane) ou d’autres transformations chimiques (biocarburants, aussi appelés  »agrocarburants  »)

La biomasse peut être toute matière organique d’origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons).

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Lettre ouverte à l’État et à nos Parlementaires

— Par Florent Grabin, président de l’ASSOPUMA —

La  »fastueuse » période électorale étant terminée, nous reprenons notre action citoyenne consistant à informer notre population.

Ainsi, par respect pour l’équité du débat démocratique, lors des campagnes électorales concernant les présidentielles et les législatives, nous avons pris le parti de ne pas intervenir dans les discussions. Ce, afin d’éviter toute dilution du sujet qui nous préoccupe au plus haut point. Il s’agit du réchauffement climatique et de ses conséquences.

Aujourd’hui, les électeurs ont tranché, notre choix commun a conduit à l’installation d’un nouveau gouvernement et à la constitution d’une Assemblée Nationale  »neuve », qui a accueilli, depuis peu, nos quatre Députés. Ainsi, nous considérons que le moment est venu de saisir l’État, nos Députés et nos Sénateurs afin que tout soit mis en place pour lancer les études essentielles qui s’imposent quant à la protection de notre littoral.

Aussi, du fait du réchauffement climatique, nul ne peut ignorer l’inévitable : en effet, selon différents experts, nos îles connaîtront inexorablement une élévation du niveau de la mer. Dans ces conditions, nous aurons en Martinique vingt-cinq communes qui seront impactées par ce phénomène ; à titre d’exemple, c’est toute la zone du littoral du côté de la baie de Fort-de-France qui connaitra un énorme bouleversement économique, social, sanitaire et environnemental, en plus des conséquences incalculables dues à ce phénomène prévisible.

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À propos des perturbateurs endocriniens.

—-Par Florent Grabi, président de l’ASSOPUMA —

Depuis plus de vingt ans, le Pr SULTAN (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de le banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites  »émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux, agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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Passer de l’ordure à OR durable !!!

— Par FlorentGrabin de l’Association PUMA —
L’écologie reste avant tout une incontournable organisation de la société, nous ne pouvons que regretter toute l’énergie qui est mise en œuvre par certains pour tenter de refuser le principe de réalité. C’est pourquoi nous devrons être de plus en plus vigilants, car certains perturbateurs tentent déjà de récupérer ce travail pour le bénéfice de leur idéologie.
Pendant que nos ‘’non à tout’’ continuent de gesticuler dans leur fauteuil, d’autres travaillent pour faire avancer le pays, nous disons bravo. Nos politiciens qui nous importunent à longueur de journée, en réclamant plus de pouvoir dans le but de « changer notre vie », devront prendre en compte que nous vivons actuellement des changements de comportements écologiques qui sont très bénéfiques pour la Martinique.
Ainsi, il est urgent que nos maires, qui sont tenus de faire respecter la salubrité et l’environnement sur le territoire dont ils sont responsables, mettent tout en œuvre pour que soit mise en action la valorisation de nos déchets.
Rappelons que nous avons été choqués de voir se développer des décharges sauvages sur tout notre territoire, n’est-ce pas curieux comme comportement ?

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Que peut-on produire avec nos déchets ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Dans l’économie circulaire, il y a une matière première que nous négligeons durablement. Le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites. Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leurs très nombreuses interventions publiques.
Cependant, au-delà du discours, nous observons sur le terrain des pratiques inadaptées à la construction de notre Martinique. Les technocrates pondent des marchés selon les normes. On y met de l’insertion sans réfléchir, parce que c’est dans les textes et la morale politique, pas d’analyse de provenances des matériaux par exemple, car c’est au libre choix de l’entreprise qui doit respecter un faisceau de normes et de contraintes du Cahier de Clauses Administratives Particulières (CCAP) et Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). Puis d’une procédure d’agrément du Maître d’Ouvrage, qui se borne à un contrôle, plus juridique que technique « proprio sensu » si l’on ne note pas de défaillances par rapport aux exigences… Sauf si des emmerdeurs s’en mêlent et qu’on ne peut balayer leurs observations d’un revers de main.

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Ne faisons pas mentir l’Histoire.

 — Par Florent Grabin pour l’Association PUMA —

dechetsD’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.

Communiqué – CACEM | La Martinique est actuellement confrontée à d’importantes perturbations au niveau du traitement des déchets à cause de la saturation des installations actuellement en place.

Aussi, le Président de la CACEM informe les administrés du Centre que la collecte des ordures ménagères est perturbée sur le territoire du centre comme sur l’ensemble de la Martinique en raison de la saturation des sites  de traitement placés sous la responsabilité du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), tels que l’usine d’incinération de Dillon, à Fort-de-France et le Centre d’enfouissement de CERON, à Ste-Luce.

Les perturbations liées à la collecte des ordures ménagères sont consécutives à la saturation des installations de traitement précitées……..

Gouverner, c’est prévoir ; écouter les différentes observations de la société civile, c’est construire le chemin du bon sens.

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Le frein au développement du Nord-Caraïbe

— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —
tunnelQu’attend-on pour soulager les usagers du Nord-Caraïbe, et faciliter le développement économique de cette côte ?
La CTM, les mairies de Case-Pilote et Schoelcher pourraient dès à présent prendre en charge une étude de faisabilité assurée par des techniciens chevronnés, moyen peu onéreux et rapide afin de pouvoir s’engager au plus vite dans la phase réalisation.
Il existe actuellement trois possibilités qui permettront de faire un choix pour faciliter la vie des riverains de ce secteur et la libre circulation des automobilistes.

1ère proposition, le viaduc
En ce qui concerne  »le serpent de mer » de la traversée de Fond-Lahaye il y a un gros dysfonctionnement persistant dans nos instances locales.
Depuis de très nombreuses années on veut faire fantasmer la population sur un ouvrage exceptionnel dont l’évaluation financière seule fait frémir et toujours reculer la prise en compte. Il n’a manifestement toujours pas été étudié pour en traiter tous les aspects plus que délicats : un viaduc en bord de plage avec des camions à plus de 20 mètres au-dessus habitats : que de contraintes!

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Et si on fermait la baie de Fort-de-France ?

— Par Florent Grabin Pour l’association P.U.M.A. —
baie_de_fort-de-franceLa Martinique est une île qui depuis sa formation (30 milliards d’années), continue sa mutation naturelle. Dans cette évolution, nous avons celle de la Baie de Fort-de-France qui est issue d’un effondrement particulièrement actif datant de 10 à 14 milliards d’années.
C’est continuellement que cette transformation s’opère et nous pouvons observer que la mer, inexorablement, poursuit la désagrégation de nos côtes. Selon différents experts, ce façonnage naturel est de plus en plus bouleversé par le comportement de l’Homme.
Avec le réchauffement climatique, nous assistons, impuissants, à des aléas météorologiques de plus en plus ravageurs ; les cyclones donnant des marées de tempêtes de plus de 10 mètres de haut, sans occulter l’élévation du niveau de la mer. Pour pallier cette dernière, certains pays ont commencé à prendre des mesures en construisant des digues destinées à faire obstacle aux eaux, soit pour protéger les côtes de l’érosion marine et les terrains bas de l’envahissement par la mer, soit pour régulariser un cours d’eau et protéger ses rives.
La France se trouve dans les cinq continents, avec de nombreuses îles, dont certaines sont déjà plus impactées que nous par la montée des eaux de la mer.

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Peut-on se loger facilement en Martinique ?

 — Par Florent Grabin, pour P.U.M.A. —
logement_social-2Selon la loi QUILLIOT (1982) qui fait du droit à l’habitation, un droit fondamental consacré quelques années plus tard par la loi BESSON de 1990 (‘’Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation ‘’), le droit au logement est tenu en échec, la construction de logements sociaux en Martinique est inexistante, mais les profits de 20 % du chiffre d’affaire de nos bailleurs sociaux est bien réel !!!
La Martinique est actuellement dans un état d’insuffisance de logement qui ne peut laisser insensibles ceux qui, si l’on ne fait pas attention, risquent de devenir des  »Sans Domicile Fixe ». Dans le tintamarre électoral qui pollue actuellement la tranquillité des foyers, nous aurions souhaité entendre le bilan de ce qui a été fait pour loger notre population.
Cette dernière aspire à deux choses fondamentales pour la vie de tout citoyen : travailler et être logé. Un travail, c’est possible, singulièrement dans la construction de bâtiments privés, publics ou H.L.M. Ne dit-on pas que  »quand le bâtiment va, tout va » ; paradoxalement, les faits nous montrent que nombreuses sont nos entreprises qui après avoir été prestataires pour les H.L.M.,

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L’eau, ce « don du ciel »

— Par Florent Grabin, pour l’association P.U.M.A. (Pour Une Martinique Autrement)—

eau_don_du_cielLa maîtrise l’eau, ce don du ciel compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale distribution sur la Terre, est l’objet de forts enjeux géopolitiques.
La Martinique est sortie de loin, de très loin, concernant le traitement et la distribution de l’eau. Nombreux sont ceux qui, de nos jours, s’imaginent que l’eau a toujours coulé aux robinets dans tous les foyers. Pour le savoir, il suffit d’interroger les anciens. À charge pour ceux qui l’ont vécu, de raconter ce qui se passait près des fontaines de distribution publique ou derrière les camions-citernes assurant la distribution de l’eau dans les différents quartiers.
Actuellement, l’état des réseaux est sans doute très inégal d’un endroit à un autre, mais il est certain que d’importants travaux restent à entreprendre pour les rénover. Actuellement, le linéaire renouvelé annuellement en Martinique ne permet pas de rattraper le retard, ce qui mécaniquement complique la tâche des distributeurs pour améliorer les rendements de réseau et limiter les pertes. Avec un taux de renouvellement moyen de 0,5% (0,3% sur le S.I.C.S.M.

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Où sont les projets structurants de la Martinique ?

— Par Florent Grabin, président de P.U.M.A.
puma_videUn projet structurant s’inscrit dans la ligne des priorités de développement de la Région et dans un axe ayant un potentiel de croissance appréciable démontré. Celui-ci provoquant un effet multiplicateur dans l’économie régionale. Actuellement, nous constatons qu’il y a une grande vacance sur la réflexion, avec des conséquences directes sur notre environnement géographique, social et l’avenir face au déclin démographique largement amorcé.
Curieusement, nous n’entendons aucune organisation développer son analyse sur cette absence qui pourtant est la colonne vertébrale de l’aménagement d’un territoire. En écoutant le discours ambiant, pour certains, les risques naturels majeurs sont un domaine que l’État devra continuer à gérer. Après une longue discussion réflexion avec différents corps de métiers de la société civile, nous considérons que les projets structurants orientés vers le développement économique et l’aménagement de la Martinique restent en tout premier lieu le plus gros gisement d’emplois et d’équilibre social.
Pour élargir la réflexion, nous invitons toute la population à s’associer au débat pour qu’à terme nous puissions voir enfin l’arrêt du ‘’bricolage permanent’’ qui donne l’impression d’un vaste chantier.

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La commande publique : 20 ans après…

— Par Florent Grabin pour PUMA—

cde_publicLa  »commande publique » est un terme générique relatif à l’ensemble des contrats passés par les personnes publiques pour satisfaire leurs besoins. Ces contrats peuvent être soumis ou non au Code des Marchés Publics (C.M.P.).
Ainsi, la commande publique recouvre une notion très large englobant plusieurs formes, telles que les marchés publics,  les marchés soumis à l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au C.M.P., les Délégations de Services Publics, les contrats de partenariat, etc ..
Quant au Code des Marchés Publics (C.M.P.) il est un ensemble de dispositions relatives aux marchés publics destinés à la satisfaction des besoins de l’acheteur. Le C.M.P. 2006 a été modifié et a fait l’objet de textes d’applications en 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012. Le C.M.P. 2006-2014 comporte 295 articles, qui sont incontournables pour tout achat public.
Dans notre économie martiniquaise, la Commande Publique représente une part très importante ; elle est un élément qui peut conduire à la Maison d’Arrêt de Ducos toute personne ayant enfreint le règlement légal.

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Discrimination sanitaire ?

— Par Florent Grabin —

ecophyto-2018Le 30 mai 2014, Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle, s’est vu confier par le Premier ministre une mission visant à établir des recommandations pour une nouvelle version du plan de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto.
En réponse à cette demande, Dominique Potier, a remis, aujourd’hui son rapport, au Premier ministre, Manuel Valls, en présence de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt. La remise du rapport au Premier ministre a fait l’objet d’un Communiqué de presse le 23 décembre dernier. Dans ce document de 252 pages, il est fait état qu’au cours de l’année échue, un travail important de concertation et de réflexion a été mené par l’auteur qui a rencontré près de 90 organismes et environ 200 personnalités du monde professionnel agricole, de la société civile, de la recherche et de l’administration.
Pour des raisons que nous ignorons encore, aucun organisme, ni personnalité des départements français de l’Outre-mer n’ont été consultés par ce Parlementaire : en conséquence nous ne figurons pas dans ce rapport.

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La discrimination sanitaire ?

–Par Florent Grabin pour P.U.M.A.—
pesticidesLe 30 mai 2014, Dominique POTIER, député de Meurthe-et-Moselle, s’est vu confier par le Premier ministre une mission visant à établir des recommandations pour une nouvelle version du plan de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto.
En réponse à cette demande, Dominique POTIER, a remis, aujourd’hui son rapport, Premier Ministre, Manuel VALLS, en présence de Ségolène ROYAL, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et de Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt.
La remise du rapport au Premier ministre a fait l’objet d’un Communiqué de presse le 23 décembre dernier. Dans ce document de 252 pages, il est fait état qu’au cours de l’année échue, un travail important de concertation et de réflexion a été mené par l’auteur qui a rencontré près de 90 organismes et environ 200 personnalités du monde professionnel agricole, de la société civile, de la recherche et de l’administration.
Pour des raisons que nous ignorons encore, aucun organisme, ni personnalité des Départements Français de l’Outre Mer n’ont été consultés par ce Parlementaire : en conséquence nous ne figurons pas dans ce rapport.

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Les dangers de l’eau du robinet

— Par Florent Grabin —

robinetC’est à partir du milieu du XIXe siècle que les entreprises spécialisées dans l’eau sont venues prêter  » main-forte  » aux communes ou à leur groupement en partageant leur(s) savoir(s) et leur savoir-faire dans le domaine. Si ces compagnies ont participé nettement aux progrès techniques liés au processus de production et de distribution de l’eau de boisson ainsi qu’à la collecte et à l’assainissement des eaux usées, elles ne sont pas pour autant propriétaires du réseau hydraulique français.

Actuellement, il existe plusieurs types de Délégation de Service Publique (DSP), pour répartir certaines tâches devenues trop complexes pour les collectivités. Cette gestion déléguée peut se scinder en 4 contrats : la concession, l’affermage, la gérance et la régie intéressée. Cela permettant au législateur de mettre un cadre pour border la gestion de ce précieux liquide. Ainsi, pour informer le consommateur, il existe la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) où P.U.M.A. siège avec d’autres associations, afin de participer aux différents débats et aviser la population.

L’EAU, ce don du ciel fait, au niveau local, un important objet de convoitise, du fait des sommes colossales qu’elle génère.

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L’extension du port : et si on se fédérait ?

— Par Florent Grabin, Pour Une Martinique Autrement —
extension_por_f-d-fUn développement durable doit répondre à nos besoins présents, sans que cela empêche les générations futures de répondre aux leurs. Le développement durable gaspille-t-il des ressources de l’environnement ?
Entraîne-t-il une faillite économique ?
Permet-il à d’autres humains de vivre dignement ?
Pour répondre à ces questions, il nous faut commencer par mettre un terme à cette équation : « Quand on additionne dix Martiniquais à dix autres on n’obtient pas logiquement vingt Martiniquais, mais bel et bien vingt divisions » . Oui à l’écologie, non à certains écologistes politiciens.
Le rétablissement de cette règle impose à tous ceux qui participent au débat sur l’extension du port de Fort-de-France, de se regrouper pour accompagner les promoteurs dans la réussite de ce projet nécessaire au développement de notre région.
Au moment où tout le monde parle de préservation de notre riche biodiversité, n’est-il pas contradictoire d’observer cette absence de projet commun pour la préservation de la baie de Fort-de-France ? Nous avons ici l’opportunité de fédérer toutes les études qui circulent et qui, trop nombreuses, perdent leur crédit.

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Conversations Croisées à la Cohée de l’Obscur

logo_triniteFrédéric Buval, maire-conseiller général de la trinité et les membres de son conseil municipal ont le plaisir de vous inviter à rencontrer
andré lucrèce écrivain martiniquais, critique littéraire et sociologue, auteur de plusieurs livres et de nombreux articles consacrés à la poésie,
au théâtre et à la peinture. Il poursuit une réflexion sur les paysages, les mythes et les croyances des sociétés antillaises.
mardi 18 novembre 2014 19h30
maison de la culture de la trinité
la ville de la trinité, en ouvrant cet espace d’échange en compagnie de questionneurs, invite assurément à l’écoute, au questionnement, au partage…Saluons ce concept de plateau ou l’invité, (une personnalité, acteur de la vie politique, économique ou culturel de l’île) est questionné par des journalistes sur des questions sociétales, politiques, culturelles et économiques.
Cette initiative existe depuis 2005. Conversation Croisées a reçue Patrick Chamoiseau, Camille Darsiere, Frank Hubert, Michel Mocontour, Madeleine de Grandmaison, l’Homme Paille pour ne citer que ceux-la et serait une belle alternative d’émission TV. Cette semaine c’est André LUCRÈCE – Ecrivain, Critique littéraire, Sociologue – qui sera l’invité du rendez-vous du Mardi 18 novembre à 19h30 – Maison de la Culture de Trinité.

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L’extension du port : écologie ou politique politicienne ?

—Pour l’association écologique PUMA, le Président Florent GRABIN —
extension_por_f-d-fL’élaboration de stratégies de développement durable est une réalité. Le développement durable est un mode de croissance qui semble assurer l’équité sociale et permet le progrès économique tout en préservant les ressources et les écosystèmes environnementaux. Partout, ces stratégies visent donc à atteindre un équilibre entre les piliers social, économique et environnemental des processus de croissance. Désormais, les systèmes de transport se doivent d’être économiquement rentables et viables quant à l’environnement et favorables aux communautés, qui les accueillent. Dans ce contexte, le transport maritime aurait un rôle majeur⋅⋅
Préoccupé par cette situation, le Directoire du Grand Port Maritime de la Martinique (GPMM) a saisi l’opportunité que nous offrent les grandes mutations dans le transport maritime afin de moderniser notre port⋅ En mai 2013, l’ensemble des associations écologiques martiniquaises fut invité, pour une concertation, par le directeur du GPMM, quant au projet d’extension du port de Fort-de-France ; ce, en vertu de l’article L 300-2 du Code de l’Urbanisme.

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Chlordécone : la mort à petite dose

—  par Florent GRABIN —

 

Amis lecteur, c’est souvent que vous avez entendu parler du « Chlordécone » qui est un organochloré extrêmement stable, persistant très longtemps dans la nature et pendant des centaines d’années ou plus.

QUE SONT LES ORGANOCHLORÉS ?

Ce sont des substances synthétiques qui associent chimiquement du chlore et du carbone. Ils sont pour la plus part toxiques et rémanents. Ils ont une propension à la bioaccumulation. Ces propriétés en font le groupe de substances chimiques les plus dangereux auquel l’environnement soit exposé. Près de 11000 organochlorés ont été identifiés.

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Martinique : une bombe chimique à retardement

— Par Florent Grabin —

Juillet 2005: dans l’indifférence estivale est rendu public le rapport de la commission parlementaire qui s’est rendue en Martinique en février de la même année. Elle constate que les arrêtés ne sont pas appliqués, d’ailleurs comment pourraient-ils il être ? Elle apprend dans le même temps que le Chlordécone ne se dégrade pas et pourrait rester dans les sols pendant plusieurs siècles.

La chance ou la malchance des DOM -TOM c’est d’être traités différemment des autres départements de la nation, singulièrement en terme de santé.

En effet, avec la bénédiction l’A.F.S.S.A. (L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), l’État Français, sous la signature du Ministre de l’économie des finances et de l’industrie du Ministre de l’Agriculture et de la pêche, du Ministre de l’outre-mer, du Ministre de la santé et des solidarités, vient d’autoriser la consommation de denrées alimentaires d’origine animale et végétales contaminées à des taux élevés par le chlordécone , un pesticide particulièrement redoutable utilisé sur les bananes.

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