— Par Roland Sabra —
Un colloque d’une grande richesse tel à été celui consacré à l’impact psychologique de l’esclavage organisé à Fort-de(France les 26 & 27 octobre 2016. Toutes les interventions étaient de qualité. Une des toutes premières fût celle de Patrick Chamoiseau qui s’ingénia à prendre à contre-pied ce que l’on entend habituellement par trauma pour s’en faire le chantre. Le trauma est lié intimement à la vie qui elle- même commence par celui de la naissance. Il s’est ensuite attaché à montré chez Césaire et Glissant un au-delà de l’événement. La prestation était brillante et (trop ?) longue comme à l’accoutumée. Même abrégée par la force du président de séance elle eut pour conséquence de supprimer une pause et de décaler l’ensemble du colloque.
Si toutes les communications faites lors de la première journée du colloque étaient de qualité l’une d’entre elles a émergé du lot par son contenu résolument novateur. Ariane Giacobino, généticienne s’est appliquée à expliquer comment un traumatisme psychique s’inscrit sur l’ADN et comment cette inscription se transmettait de façon épigénétique. Le patrimoine génétique n’est pas modifié mais l’expression du gène est soit stimulée soit inhibée.