Parmi les signataires de la tribune, figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah et la fille de l’ancien président Hashemi Rafsandjani.
Trente prisonnières politiques en Iran, dont la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah ou la fille de l’ancien président Hashemi Rafsandjani, ont signé une tribune rendue publique dimanche demandant que cessent les exécutions de manifestants.
«Nous, prisonnières politiques et idéologiques du quartier des femmes de la prison d’Evin (Téhéran), demandons la fin des exécutions de manifestants et la fin des peines injustes infligées aux prisonniers en Iran», peut-on lire dans ce texte transmis à l’AFP.
«Quelles que soient nos croyances religieuses et politiques et nos origines», «nous avons toutes été condamnées, pour un total de 124 années de prison, à la suite de procédures injustes et non transparentes. Ce qui équivaut à plusieurs générations de vie humaine», ont-elles témoigné.
Parmi les signataires figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, et la défenseuse des droits des femmes germano-iranienne Nahid Taghavi, condamnée à 10 ans d’incarcération en 2021 pour des motifs similaires.