— Par Ophélie Ostermann —
Parmi toutes les figures de la famille recomposée, le beau-père serait le plus enclin à la dépression parentale. C’est ce qu’avance une étude américaine publiée dans la revue Social Work.
Le baby blues est souvent conjugué au féminin et, de manière générale, on met souvent de côté le ressenti des pères. Mais une étude américaine publiée le 5 février sur le site de la revue Social Work rectifie le tir et avance que les papas sont aussi touchés par la dépression parentale et les beaux-pères, encore plus.
L’étude a analysé comment plus de 6000 hommes et femmes vivaient leur parentalité en tant que parent ou beau-parent, vivant avec leurs enfants ou non. Pour les chercheurs, le risque de dépression augmente chez les deux sexes lorsqu’ils ont plusieurs rôles parentaux à tenir, qu’ils sont à la fois parents et beaux-parents. Mais les beaux-pères décrochent la palme du blues, et ce pour trois raisons : ils cumulent un sentiment de culpabilité exacerbé par la cohabitation avec des enfants qui ne sont pas les leurs, un statut indéfinissable qui les conduit à ne jamais vraiment savoir quel rôle adopter et une tendance à ne pas demander d’aide lorsqu’ils en ont besoin.