Le chanteur sénégalais, Faada Freddy, est l’un des artistes les plus programmés dans les festivals de l’été.
— Par Éric Mandel —
« Dans nos sociétés individualistes, le bonheur et le partage sont de plus en plus rares. La musique permet ce moment de communion avec le public. Et elle ne doit pas avoir de limites. » Le propos pourrait agacer les plus blasés et les esprits chagrins. Trop consensuel, angélique, bourré de clichés… Sauf que Faada Freddy ne se contente pas de belles paroles entendues mille fois. Il applique à la lettre cette philosophie de vie sur scène, son terrain de prédilection. Au point de parfois jouer les prolongations… dans la rue. L’anecdote est ancienne mais révélatrice. En novembre 2014, lors d’un concert au Trianon, à Paris, le chanteur frustré par le « couvre-feu » imposé au terme de près de deux heures d’un show intense, avait alors invité les spectateurs à le retrouver sur le boulevard. Ils seront près de 300 à répondre à l’appel. « Le concert s’est terminé en cacahuètes dans le métro », s’amuse le chanteur sénégalais.