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Kannari ! Ou « Moun isi, la suite… « , une comédie d’Hervé Deluge

Les 15,16 & 17 novembre au Centre Culturel Marcé, à Saint-Joseph

— Par Rodolf Étienne —

Un Vendredi sur deux chez la famille Mounici, la coutume veut que l’on mange tous ensemble. Manman, ses fils, sa fille et ses belles filles. Ce vendredi est particulier car la famille va recevoir quelques invités. Hautement professionnel pour Louis Philippe, familial pour Lyas. Trois invités étrangers au reste de la famille… Une soirée toute en tensions, attisée par la petite dernière, Léonie qui se veut rebelle et non conventionnelle. Madame Mounisi « poto mitan de la famille » risque d’avoir bien du mal à passer une soirée ou tout devient « mutation » au sein de cette famille martiniquaise. Voilà pour un aperçu de l’histoire. Hervé Deluge, le metteur-en-scène explique que c’est « le succès fulgurant du spectacle « Moun Isi », variation créole tiré de la pièce de théâtre de Bacri-Jaoui « un air de famille » qui a vu huit représentations à guichet fermé à La salle Marcé de Saint Joseph, et deux au grand Carbet du Parc floral Aimée Césaire, à Fort-de-France, soit plus de 3 000 spectateurs en un mois, l’accueil de ce spectacle et la reconnaissance du public qui le soutient, tant pour la distribution que pour les auteurs », qui lui ont donné l’envie, comme une continuité demandée par la troupe et par le public, de créer un deuxième volet de l’histoire de cette famille.

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« Wopso! », de Marius Gottin, m.e.s. José Exélis, avec Émile Pelti & Charly Lérandy

Samedi 29 Octobre – 19h30 / Salle Frantz Fanon
Texte : Marius Gottin
Mise en scène : José Exélis
Avec : Émile Pelti, Charly Lérandy
Dans le hall de l’aérogare, Fulbert et Auguste attendent l’heure de départ de leur avion. La salle d’embarquement devient alors un espace de paroles.

Extrait d’un article du 22 avril 2007 (Madinin’Art) :
Wopso!
Au programme Wopso ! de Marius Gottin mis en scène donc par José Exélis. Wopso est une interjection, qui ne veut rien dire, donc polysémique à souhait et qui ponctue les discours manifestes de deux vieux messieurs, dans un improbable hall d’aérogare de Fort-de-France dans l’attente d’un départ incertain pour Sainte-Lucie. Deux vieux clowns comme une vie en transit, pris dans l’impasse du temps qui passe et qui bientôt seront jetés sur les rivages de la mort. Que faire quand il n’y a plus rien à faire? Dire ce qui n’a jamais été dit et qui a toujours été su dans l’émotion, la colère et l’amour. L’amour de ces deux là, pour sûr qu’ils s’aiment Fulbert et Auguste, sinon la détestation ne serait pas si grande, mais aussi l’amour pour les femmes, ces fantômes qui les hantent de n’avoir jamais su les toucher du mot juste.

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« Arrivée d’Paris », de Georges Mauvois, m.e.s. Hervé Deluge

Les 14, 15 janvier à 17h30 au T.A.C.

— Présentation par Lydie Bétis, Directrice du Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Un synopsis et une distribution qui nous promettent un merveilleux moment à passer.
La pièce en créole salue l’excellente plume de l’auteur Martiniquais tant apprécié feu Georges Mauvois, elle se déploiera par la mise en scène impressionnante du très talentueux Hervé Deluge.
Pièce très à propos, elle replace le spectateur dans un contexte de vie qu’il a connu ou qu’il a côtoyé – contexte qui reste d’actualité parce qu’il rappelle les déboires que génère la brulante question de l’indivision, Souvent la famille « lafanmi » (mot qui est passé dans le langage courant pour exprimer un lien fort même entre personnes sans liens de filiation) voudrait se dispenser des règles du droit notarial en matière d’héritage pour s’appuyer sur ‘le yon à lot’.

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Festival de Théâtre Amateur de Trinité. Quand on aime (le théâtre), on a toujours 20 ans

par Roland Sabra

Un des bonheur de chroniqueur de théâtre est de faire une découverte. Un soir comme ça, vous prenez votre voiture pour affronter les embouteillages, les chauffards, la pluie, la route glissante et la nuit tombante. Une heure pour faire moins de 30 kilomètres, en conduisant vous pensez non pas à la mort de Ivan Illitch mais à Ivan Illich le sociologue écologiste qui avançait que si l’on additionnait au temps passé dans nos bagnoles le temps de travail nécessaire à leur achat et à leur entretien pour diviser la distance parcourue, la vitesse obtenue serait telle qu’on achèterait tous des vélos. Bref, vous êtes un peu morose en allant au Festival de théâtre amateur de Trinité. Vous avez beau être ravi de l’initiative, vous déplorez l’absence quasi totale de communication autour de l’évènement et pour clore le tout vous vous dites que vraiment la municipalité aurait pu investir un minimum dans l’amélioration de la salle et qu’il s’agit là de la part des édiles d’une opération « low coast« . Et comme il se doit, le spectacle commence avec une bonne demi-heure de retard sur l’horaire prévu.

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