— Par Elizabeth Grant —
Depuis quelques années, le débat quant aux réparations a été régulièrement à la une au Royaume Uni.
L’université de Glasgow a mis en place un partenariat avec l’Université des West Indies (UWI) concernant les réparations et certaines familles fortunées au Royaume Uni ont déjà reconnu la participation de leurs ancêtres à la traite et à l’esclavage. L’église anglicane a mis en place un fond de 100 millions d’euros en tant que réparations car elle a découvert qu’elle avait tiré l’équivalent de 750 millions d’euros de bénéfices de ses investissements dans une société qui faisait le commerce des Africains en vue de les vendre dans la Caraïbe.
Dernièrement, une famille héritière d’aristocrates anglais a appris par hasard, lorsqu’un membre a interrogé une base de données sur l’esclavage, que ses ancêtres possédaient dans la Caraïbe des habitations sucrières et une main d’œuvre esclavagisée.
Il s’agit de la famille Trevelyan, bien connue au Royaume Uni ; un membre de la nouvelle génération est journaliste à la BBC à New York et d’autres membres des générations passées furent écrivains, historiens, députés travaillistes ou universitaires.