— Jean -Jacob BICEP, député européen EELV. —
Monsieur le Ministre,
Nous sommes tous deux fils de la Guadeloupe. Je ne peux donc croire que le sort de la population Guadeloupéenne vous indiffère. C’est la raison pour laquelle je ne m’explique pas votre position constante concernant la question de l’épandage des pesticides aériens en Guadeloupe. Elle est au minimum une capitulation, au pire une trahison de la mission qui est la vôtre. Votre argument récurrent tient en une phrase : le chantage à la banane.
C’est en effet au nom de la défense des producteurs de banane que vous défendez l’épandage aérien des pesticides.
« Que ferez-vous quand vous vous retrouverez avec des tonnes de banane sur les bras ? » demandez vous aux écologistes et aux citoyens mobilisés qui contestent votre position.
Laissez-moi donc vous poser une question en retour, plus essentielle.
« Que ferez-vous quand nous serons face à une catastrophe sanitaire ? »