Du 8 avril au 4 mai 2024 Salle Arsenec – Tropiques-Atrium
TROPIQUES ATRIUM accueille à la salle ARSENEC, du 8 avril au 4 mai 2024, une exposition d’une quinzaine d’artistes plasticiens, sur la question du féminin selon une approche plurielle, déployée dans leurs œuvres.
Les artistes Victor ANICET, Martine BAKER, Julie BESSARD, Nadia BURNER, Hector CHARPENTIER, Marie GAUTHIER, HAMID, ISKIAS, Raymond MEDELICE, Luis PANNIER, Martine PORRY, Hélène RAFFESTIN, Henri TAULIAUT et Annabel GUEREDRAT, Dora VITAL, rassemblés par la commissaire d’exposition Marie GAUTHIER, ont proposé des œuvres (en peinture, photographie, vidéo, céramique) qui expriment ce qu’il en est pour chacun du féminin.
Si le « féminin » adopte certaines qualités généralement attribuées aux femmes, il recouvre un sens plus large qui reste à définir. Le sens du mot « féminin » employé comme substantif, se conçoit au-delà de la binarité des genres, au-delà du clivage masculin/féminin et s’adresse aux hommes comme aux femmes dans leurs relations mutuelles et la construction des sociétés.
Cette exposition interroge donc le sens du féminin au travers des représentations, des expressions artistiques.
Étiquette : Dora Vital
Expositions
« Diversités poétiques », au Centre commercial de Bellevue
Du 13 novembre au 4 décembre 2021
Origine du projet, nouveau lieu d’exposition
En cette période de distanciations sanitaires, la vie sociale souffre du manque de dynamisme et l’enthousiasme. Le public ressent le besoin de l’art pour rendre la vie qualitative et créative. Les artistes ont nécessité d’un espace de visibilité pour leurs recherches artistiques et leur créativité. C’est ainsi qu’est né le projet d’un Centre d’arts de l’association Entre Nous & Co pour faire « place à l’art ! » au centre commercial de Bellevue. Il y est envisagé d’organiser des expositions et des évènements artistiques pour créer du lien social par l’art, dans un lieu déjà animé par des commerces, des services de santé, et des activités artistiques et de bien-être corporel.
La première exposition intitulée « Diversités poétiques » rassemble 8 artistes : Martine BAKER, HABDAPHAÏ, HAMID, Marie GAUTHIER, Raymond MEDELICE, Luis PANNIER, Eric VINCENT, Dora VITAL.
Titre et concept de l’exposition
Le titre de l’exposition « Diversités poétiques » vient des réflexions d’Edouard Glissant « la Poétique du Divers ». Le philosophe poète martiniquais oppose à la pensée de l’Un ou de l’universalité, celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation.
Expositions
« Noël en Arts » au Créole Arts Café de Saint-Pierre
Du 5 décembre 2020 au 9 janvier 2021
Le CREOLE ARTS CAFE est un nouveau lieu culturel pour la Ville d’Art et d’Histoire, à la fois concept store, lieu d’exposition et café où, se détendre, boire un verre, déguster un plat ou faire un petit goûter.
Installé dans la toute première bâtisse reconstruite après la catastrophe avec son mobilier et son décor typique le concept store propose des réalisations de l’artisanat local.
L’espace Galerie à l’étage, dans ses quatre salles, invite à découvrir tous les deux mois une nouvelle collection d’artistes sélectionnés.
NOËL EN ART : L’exposition présentée ce mois-ci, est une exposition collective, foisonnante, festive, tournée vers Noël et les cadeaux de fin d’année, intitulée « Noël en Art ».
Elle regroupe les œuvres de 14 artistes, toutes réalisées en Martinique par des artistes martiniquais ou résidant et travaillant depuis longtemps en Martinique.
Dates : du 5 décembre au 9 janvier. Ouvert tous les jours sauf le dimanche de 10h à 15h
Expositions
« Pictural » : exposition collective Martinique
Du 26 avril au 19 juin 2019. Fondation Clément.
— Commissariat : Dominique Brebion —
Victor Anicet, Alain Aumis, Christian Bertin, Julie Bessard, Ernest Breleur, Fabienne Cabord, Michael Caruge, Claude Cauquil, Thierry Cauwet, Hector Charpentier, Chantal Charron, Alain Dumbardon, Fred Eucharis, Jacqueline Fabien, Marie Gautier, Rodrigue Glombard, Habdaphai, Serge Helenon, Thierry Jarrin, Valérie John, René Louise, Louisa Marajo, Raymond Medelice, Christophe Mert, Monique Mirabel, Mounia Orosmane, Kareine Narcisse, Bertin Nivor, Ricardo Ozier-Lafontaine, Luz Severino, Karine Taïlamé, Laurent Valère, Dora Vital, Wolfric.
Illustration : Julie Bessard, Sans titre, 2018
200 x 260 cm. Photo Joël Zobel
Expositions
Démesure dans la mesure ?
— Par Marie Gauthier —
Je mènerai au lit du vent l’hydre vivace de ma force,
je fréquenterai le lit du vent comme un vivier de force et de croissance.
Saint-John Perse, Vents, 1960
Dora Vital ne fait pas référence au paysage classique, mais peint un lieu émancipé de toute figure, habité du jaillissement libre et expressif de l’artiste. Saisir l’instant dans son mouvement créateur est pour elle le moyen de faire apparaître un paysage singulier.
Dora nous donne à voir des étendues, presque désertes, balayées par des vents souvent violents, dans des couloirs nuageux, lumineux et obliques qui laissent émerger des cimes, des rivages flous et des rochers magmatiques. Nous sommes au moment du surgissement de la création, dans un chaos originel en train de s’ordonnancer, selon une ascension par étagements en diagonale.
Sur des supports de toile ou de bois, sur de grands et petits formats, avec des techniques mixtes dont elle a le secret, Dora Vital, par ses gestes et traces, créent des harmonies naturelles douces et intenses. Elle procède par recouvrements successifs de matières et de couleurs dans un jeu de hasard et de maîtrise des effets.
Expositions
Dora VItal, la plénitude
—Par Janine Bailly —
À la galerie La Véranda, sise à l’étage de l’Atrium (c’est plus joli que EPCC, non ?), une exposition originale se donne à voir pour quelques jours encore.
Si Dora Vital a baptisé cette présentation « Chemins d’imaginaires », elle n’a pourtant pas affiché de titres auprès de chacune de ses œuvres, comme cela se fait assez ordinairement. Elle vous en donnera volontiers la raison, puisque, présente, passionnée autant que souriante, elle vous parle volontiers de son choix : de cette façon, elle nous laisse libres de voir et d’entrer dans ses toiles avec notre imaginaire personnel, libres de créer notre histoire en laissant courir notre imagination. Elle aime aussi observer comment un visiteur se laisse surprendre lorsqu’il compare ce qu’il avait cru deviner – ou ce qu’il avait ressenti – à ce que suggère le titre révélé sur la liste consultable en fin de parcours. Car c’est bien d’un parcours qu’il s’agit, d’un voyage en des terres réelles ou fantasmées, en des pays existants ou imaginés. Et les titres finalement chantent à l’oreille, comme ces « Murmure matinal », « Abysse pourpre », « Erg », « Ciel de traîne », « Tendre tourment », ou l’étonnant « Grand froid dans un intérieur chaud ».