Les 28 et 29 avril prochains, à 18H, au gymnase du campus de Schoelcher.
D’après « Les veuves créoles », première comédie dramatique martiniquaise , anonyme, de 1768
Projet de recherche-création porté par Karine Bénac, labellisé et subventionné par La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage
Comment mettre en scène aujourd’hui la première comédie martiniquaise anonyme, 1768 (rééditée en 2017 par Julia Prest), en Martinique, avec des étudiant.e.s du campus ?
Comment représenter l’irreprésentable, l’arrière-plan esclavagiste et colonialiste, à peine suggéré ou effleuré dans cette comédie ? Comment s’approprier ces rôles de colons créoles quand on est un.e jeune étudiant.e.s martiniquais.e/brésilienne/guadeloupéen ? Quelle voix, quel corps, quelles tenues vestimentaires leur prêter ?
Comment rendre compte de l’imbrication intime entre regard du.de la maître.sse, et de l’esclavisé.e ? De l’intrication entre musique et danse des maîtres et des esclavisé.e.s ?
Des processus de créolisation ?
Quelle comédie et quel comique pouvons-nous écrire scéniquement aujourd’hui, à partir des improvisations des étudiant.e.s dirigées par la metteuse en scène, dans ce travail dramaturgique de patrimonialisation/matrimonialsation issu de la recherche création ?
Jusqu’où le rire peut-il aller, et de quel rire s’agit-il ?