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Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques
— Par Collectif pour un audit citoyen de la dette publique —
Malgré l’ingérence et la pression des dirigeants de l’Union Européenne, le peuple grec a décidé de prendre courageusement son destin en main et d’en finir avec les politiques d’austérité qui ont plongé le pays dans la misère et la récession. Dans les pays victimes de la Troïka, mais aussi dans de nombreux autres pays européens, cette victoire est perçue comme un formidable encouragement à lutter pour mettre un terme à des politiques profitables aux marchés financiers et désastreuses pour les populations.
Mais déjà les grands médias relaient l’idée absurde selon laquelle l’annulation de la dette grecque « coûterait 600 euros à chaque contribuable français ». À mesure que les négociations vont se durcir entre la Grèce et la Troïka, la propagande va s’intensifier et notre travail d’éducation populaire sur la question de la dette publique va devenir de plus en plus décisif. Ces réponses aux idées reçues sur la dette grecque ont vocation à y contribuer.
(voir aussi la vidéo : Trois idées reçues sur la crise grecque)
Idée reçue n°1 : Annuler la dette grecque : 636 € par Français ?
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Pour Rocard, il faut travailler moins, mais plus longtemps
Michel Rocard espère «que le gouvernement mènera une grande réforme fiscale, avec un impôt à la source harmonisé et plus progressif».
L’ancien premier ministre Michel Rocard plaide dans les colonnes du JDD pour une réduction du temps de travail et un départ à la retraite à 65 ans. Il estime que la France est «dans une situation terrifiante».
«Il y a le feu», s’alarme Michel Rocard dans un entretien accordé au Journal du Dimanche . «La France est dans une situation terrifiante. La récession va s’aggraver, donc le chômage va augmenter», s’inquiète l’ancien premier ministre socialiste (de 1988 à 1991) de François Mitterrand.
Réduire le temps de travail
Pour lui, «la première des urgences, c’est de faire baisser le chômage». Pour y parvenir, il remet sur la table un sujet «tabou» qui est la réduction du temps de travail: «En France, les salariés travaillent en moyenne 36,5 heures par semaine, contre moins de 33 heures en Allemagne et moins de 31 aux États-Unis», assure-t-il, souhaitant que «la réflexion (sur la durée du travail, ndlr) s’ouvre à nouveau. Si les partenaires sociaux (se) saisissent (du débat), Hollande n’ira pas contre», croit-il.