— Par Robert Saé —
1-Identifier le problème
On n’a pas besoin d’avoir fait des études de psychologie ou d’être psychiatre pour comprendre que ce sont des dérèglements mentaux de même nature qui amènent, en Inde, des individus à violer en meute une jeune fille avant de l’assassiner, aux USA, des lycéens ou des employés à massacrer leurs camarades ou collègues au fusil mitrailleur, en Irak, des illuminés à décapiter des villageois ou des journalistes. Nous sommes tous révulsés par ces exactions abominables, et nous nous posons la question : « comment de telles dérives sont-elles possibles? » Ce qui est sûr, c’est qu’une claire compréhension des mécanismes qui conduisent à ces comportements criminels ne nous sera pas portée par les médias dominants. Au contraire, agents de plans inavoués, ceux-ci se mobilisent pour alimenter des réactions purement émotionnelles face aux événements qu’ils compartiment, hiérarchisent et instrumentalisent.
En réalité, au-delà, des paravents idéologiques ou religieux, des motivations exprimées ou inconscientes, de la spécificité des victimes touchées, les ressorts qui conduisent des individus à commettre de telles atrocités relèvent avant tout de leur propre dérèglement mental.