de Wébert Charles et Denise Bernhardt
Poèmes à quatre mains, publiés aux Editions du Vert-Galant.
Par Jeannine Dion-Guérin*
De la Société des Poètes Français
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Il y a, dans la chair des Haïtiens, une blessure ouverte indéfiniment empêchée de se refermer. Poétesse française et femme de cœur, Denise Bernhardt tente de s’en approcher en établissant avec les artistes, un dialogue à long cours sur le mode sensible qui lui appartient, grâce à un échange continu avec ces îliens, riches de courage et d’endurance.
En Haïti, « on parle dans la démence » et « c’est aussi simple que se laver les mains » dit Wébert Charles.
Or chacun possède sa propre « démence », qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs, et le devoir de s’y atteler :
« Libérés de nos chaînes/ Et de la malédiction/ Du temps des Origines. » D. Bernhardt
C’est ce que tenteront W Charles , natif de Port-au-Prince et D B qu’une meilleure providence a fait naître à Cannes, par le biais de poèmes à quatre mains, publiés par le Vert-Galant, sous la forme d’un livre soigné et prometteur de résilience : « Que l’espérance demeure ».