— Tribune —
Madame la ministre de la Culture, vous avez convié certain.e.s d’entre nous, à la fin de l’automne, à un dîner pour parler de nos différentes actions auprès des exilé.e.s qui cherchent actuellement refuge en France. Nous vous avons proposé alors d’organiser une commission afin d’établir un dialogue avec le ministère de l’Intérieur. Nous avons insisté sur la nécessité et l’urgence d’ouvrir ce dialogue entre les artistes, les acteur.trice.s culturel.le.s et le ministère de l’Intérieur. Notre demande est restée lettre morte.
Vous avez lancé récemment un appel au milieu culturel et artistique à faciliter aux exilé.e.s l’accès à la culture, à développer des ateliers artistiques avec elles et eux pour les aider à patienter le long des files d’attente administratives.
Madame la ministre, sachez que voilà des mois, des années que nous menons ces actions, que nous faisons, nous, artistes, acteurs et acteur.trice.s culturel.le.s, tout ce qui est en notre pouvoir pour soulager la misère, l’impact des violences subies, à tous les endroits où nous pouvons agir, que ce soit en tant que directeur.trice.s de structures culturelles, de lieux de création, que ce soit en tant qu’artistes.