Le pays ami de la France de Hollande, où pas moins de 85 personnes ont été décapitées depuis le début de l’année, manque de bourreaux. Le 29 mai à Paris, Ensaf Haider, l’épouse de Raif Badaoui condamné à 1000 coups de fouet, animera une conférence de presse.
Il y a urgence : Ryad manque de bourreaux pour exécuter les peines de mort par décapitation. Huit postes de bourreaux sont donc à pourvoir. Ce qui tend à montrer que le pôle emploi de la décapitation n’est guère encombré, et sans doute parce qu’il n’existe pas d’armée de réserve en la matière. Mieux, précise le communiqué de l’employeur, le ministère du Service public, pour manier le sabre, pratiquer l’amputation pour vol, flageller, les candidats sont « exemptés de qualification » et « d’expérience ». Leur formation se fera donc sur le tas comme chez l’ « Etat islamique » (EI) qui a désormais une longueur d’avance sur son maître saoudien. Ajoutons que la préférence nationale est automatique puisque le futur bourreau dispose d’un statut de fonctionnaire, donc d’un emploi sûr, un vrai CDI quoi !