— Par Culture Égalité —
Mercredi 19 juillet, l’association féministe martiniquaise Culture Égalité a rendu hommage à la très regrettée Simone Veil par la projection, suivie de débat, du Procès de Bobigny. L’histoire ? Gisèle Halimi, avocate, signataire du Manifeste de 343 Salopes, fondatrice du mouvement Choisir, saisit l’occasion du procès fait à la jeune Marie-Claire, enceinte à 16 ans à la suite d’un viol, ainsi qu’à sa mère, pour mettre en accusation la loi nataliste de 1920 qui, en 1972 encore, interdit la contraception et pénalise l’avortement.
Dans la salle de la maison d’artiste, Un œuf, se pressait un public d’une cinquantaine de personnes de tout âge : des femmes surtout, mais aussi quelques hommes, des spécialistes mais aussi des profanes. Tout ce monde a applaudi chaleureusement le film, la pugnacité de Gisèle Halimi, alors jeune avocate, et surtout le courage de la mère, femme modeste, qui a accepté de risquer gros en revendiquant son acte… Puis le débat s’est installé. La culture du viol a été dénoncée, de même que le double standard exigé des hommes et les femmes en matière sexuelle, et plus généralement, la domination masculine sur le ventre et la vie des femmes, surtout modestes.
Étiquette : Culture Égalité
Féminismes
« Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques »
19 mai à 19 h Rue Garnier Pages à Foyal
L’association Culture égalité propose au public une conférence théâtralisée « Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques ». Le vendredi 19 mai à 19 heures dans la rue Garnier Pages.
Cette conférence met en scène 8 figures de femmes qui ont marqué notre histoire. Nous partons de la colonisation espagnole avec Anacaona pour arriver à la période post-esclavagiste avec Lumina Sophie.
10 comédiennes parleront en leur nom.
En cette période de l’abolition de l’esclavage les femmes, comme actrices des révolutions abolitionnistes, sont absentes des manifestations et des discours. Cette manifestation du 19 mai à Fort-de-France est l’occasion de leur donner leur vraie place.
Lumina et Solidude sont les plus connues de ces femmes rebelles et marronnes, mais il en est d’autres à découvrir!
Féminismes
25 novembre : en mémoire des sœurs « Mariposas »
Journée internationale contre les violences faites aux femmes
Campus de Schoelcher le vendredi 25 novembre de 11h à 14h.
Caravane sur les communes du nord caraïbe le samedi 26 novembre 2016. Départ 8h au 116 de la rue Lamartine. (Culture Égalité)
*****
UFM :
– Jusqu’au 26 novembre à la bibliothèque de Sainte-Luce : L’exposition « contre le sexisme au quotidien » traite des images véhiculées par les publicités, chansons sexistes, pornographie…
Visible aux heures d’ouverture de la bibliothèque
– Vendredi 25 novembre de 12h à 14h
Echanges, discussion de rue dans la rue piétonne de Fort de France
2 émissions radio sur RCI avec Rodrigue :
– Vendredi 25 novembre de 15h à 17h : « T’aimer oui, t’appartenir non », contrôle ou amour ?
– Mercredi 30 novembre de 15h à 17h : « non, c’est non ? »
Jusqu’au 1er décembre, plusieurs manifestations de tous les partenaires auront lieu dans le cadre de la campagne : affiches, dépliants, expo, débats, interventions en établissements scolaires, débats en radio, rencontres avec la population.
Les sœurs Mirabal, Patria, Minerva et María Tereza, furent héroïnes et martyrs de la lutte contre le dictateur Rafael Trujillo, qui dirigea la République dominicaine de 1930 à 1961.
Poésies
Syto Cavé, notre ami, est en Martinique
— Communiqué de Culture Égalité —
Syto Cavé écrivain et metteur en scène de théâtre haïtien.
La priorité de Syto Cavé est le vécu poétique permanent.
Il sera parmi nous avec sa production littéraire et musicale
Mardi 19 avril à 19h30, conversations croisées à Trinité
Mercredi 20 à 18 h à l’AMEP (route de Redoute) : «le projet du nord est en Haïti »
Jeudi 21 à 18h à la médiathèque du Saint-Esprit : «an lodyans épi Syto Cavé»
Vendredi 22 à 20 h au Times – rue Paul Nardal à Fort-de-France
Samedi 23 à 10h à la librairie Alexandre à Fort-de-France (rue de la République) : séance de dédicaces
Dimanche 24 à midi : « A dansé la vi a » Gallochat l’Anse à l’Ane.
Mercredi 27 avril à 18H30 à la médiathèque du Lamentin : « Paroles d’artistes »
Né à Jérémie (Haïti) le 7 août 1944, Syto Cavé est un véritable passionné de théâtre et d’écriture. Parolier, il a écrit plusieurs recueils de nouvelles, de poèmes, de pièces de théâtre en créole et en français. Ces dernières ont été jouées en Haïti, aux États-Unis, en France, au Canada, en Martinique, en Guadeloupe et dans le milieu latino-américain.
Féminismes
8 Mars encore et toujours nécessaire !
— Par Culture & Egalité —
Femmes, cette fois encore, mobilisons-nous pour cette journée de lutte des femmes pour nos droits !
Non, nous ne souhaitons pas prendre la place des hommes, nous voulons mieux vivre tout simplement, car :
Nous sommes les plus nombreuses à gagner des petits salaires.
21 % de celles d’entre nous qui travaillent sont à temps partiel, contre 7,7 % des hommes. (300 % de plus qu’eux) – un temps partiel le plus souvent imposé.
Alors que nous sommes plus diplômées que les hommes, nous n’occupons pas les postes de responsabilité et sommes surqualifiées pour les fonctions qu’on nous concède !
Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’on nous prépare une loi sur la règlementation du travail qui nous frappera de plein fouet en aggravant la précarité dont nous sommes déjà les plus grandes victimes.
Par exemple, les horaires de travail ne seront plus encadrés par notre contrat de travail, mais fluctuants, décidés par notre employeur selon les « besoins » de l’entreprise. Concrètement, pour beaucoup d’entre nous, adieu à des revenus fixes à la fin de chaque mois !
Féminismes
Famille, enfants et droits des femmes. Quel retour en arrière!
— Par Culture Egalité —
Le remaniement ministériel annoncé jeudi 11 février chamboule les attributions relatives aux Droits des femmes. Lors du dernier grand remaniement en août 2014, la rétrogradation du ministère des Droits des femmes à un simple secrétariat d’Etat avait déçu.
Aujourd’hui, sont associés sous un même Ministère ‘la famille, l’enfance et les droits des femmes’. Un tel intitulé enferme les femmes dans un rôle stéréotypé, les assignant encore une fois au rôle d’épouse et de mère. Comme de nombreuses associations féministes et de nombreuses personnalités françaises, Culture égalité s’inquiète et dénonce le lien ainsi établit entre famille, enfants et droits des femmes. Quel retour en arrière! Ce gouvernement paritaire vient de démontrer de façon éclatante, son aveuglement, son désintérêt pour la question de l’égalité entre femmes et hommes. Ici, en Martinique, mobilisons-nous afin de dénoncer toutes les formes de sexisme et continuons à nous battre pour que notre société cesse d’enfermer les femmes dans le rôle archaïque de la ménagère. Le 8 mars, faisons entendre nos voix. Plus fort encore.
Le vendredi 12 février 2016
Pour Culture & Egalité
Géraldine de Thoré
George Arnauld
En un quinquennat, les droits des femmes seront passés d’un ministère de plein exercice à un secrétariat d’Etat rattaché aux Affaires sociales, pour finir accolé… à la Famille et à l’Enfance.
Féminismes
« Culture Égalité » : un premier bilan positif et une invite à continuer!
Culture Égalité, une jeune association féministe qui s ‘engage pour la défense des femmes et des droits humains.
Le dimanche 17 janvier 2016, pour la jeune association féministe Culture Egalité, c’était l’heure du bilan.
Les militantes privilégient deux axes d’action principaux : la prise de conscience par les femmes (et les hommes) de l’inégalité entre les sexes et des freins au développement des individus et de la société que cela engendre et la défense des droits humains en général. Un combat dans lequel le mouvement féministe s’inscrit tout naturellement.
En 2015, avec peu de moyens, mais forte de l’inlassable mobilisation de ses membres, du soutien de ses ami-e-s, de ses partenaires financiers et associatifs, Culture Egalité a organisé des manifestations qui ont rassemblé au total quelques 500 personnes et en ont touché beaucoup plus.
Elle a relevé le défi de produire et de diffuser 9 numéros d’une émission intitulée Fanm Ouvè Zié’w, sur Zouk TV. Ainsi le 4e mercredi de chaque mois, elle a fait rentrer dans les foyers des téléspectateur.trice.s des débats sur la parité politique, l’éducation des enfants, l’hypersexualisation, le droit du travail, l’histoire des femmes, l’écologie, etc.
Féminismes
An liénaj pou Lumina.
— Par George Arnauld* —
Résistance et solidarité
Le dimanche 20 septembre, sur les hauteurs de Rivière Pilote, 9 associations dont 2 d’Haïti (le GARR et le RNDDF) se sont « unies » pour une cause commune : la lutte contre le racisme, contre les injustices et contre les discriminations. Elles ont rassemblé des femmes et des hommes désireux/ses de perpétuer les luttes des insurgé-e-s et avides de connaître leur histoire afin de prendre conscience des vieux démons qui sont si présents dans nos sociétés et de les combattre.
Une marche de commémoration sur les traces de Lumina Sophie donc, que nos invitées haïtiennes ont ouverte en se réjouissant de cette rencontre entre nos pays, et en reliant cette page d’histoire aux cas des expulsé-e-s de la République Dominicaine.
Pour débuter cette manifestation, Ymelda a chanté « Rasanbleman » ce chant haïtien si émouvant que nous a fait connaître Toto Bissainthe. Ensuite, l’assemblée a interprété le chant de l’Insurrection du sud, « Gran mè gran », avec l’accompagnement des tambours de l’ADPKM.
La lecture ensuite de textes forts de Suzanne Césaire Roussi, dont nous avons marqué le centenaire, a su renforcer notre engagement et notre volonté d’agir « contre l’ombre », citons par exemple :
« Tant pis pour ceux qui nous croient des rêveurs,
La plus troublante réalité est nôtre.
Féminismes
Comme Lumina Sophie en 1870, disons « Non ! » au racisme et aux injustices.
— Par Géraldine de Thoré, pour Culture Égalité —
Le 20 septembre 2015, l’association Culture Egalité organise une marche « sur la route de Lumina Sophie », à Rivière Pilote. Cette année, cette commémoration prend une signification toute particulière.
En 1870 Lumina Sophie s’est dressée contre le racisme et les injustices qui frappaient la population martiniquaise. En 2015, à notre porte, le racisme ordinaire est devenu racisme d’état en République dominicaine. En 1870, l’injustice faisait des populations noires de la Martinique, des citoyen-ne-s de seconde zone. En 2015, l’injustice sociale engendre des disparités de plus en plus fortes entre riches et pauvres. Une injustice enfin qui nous jette en pâture l’étranger, l’Autre, comme responsable du chômage, de l’insécurité, de la déliquescence de nos valeurs.
L’étranger est devenu ici et ailleurs, le parfait bouc-émissaire. Il fait oublier les vrais responsables -un capitalisme sans morale, une société de consommation qui nous dit qu’« avoir » est plus important qu’« être » ; que posséder est la clé du bonheur, même s’il faut pour cela exploiter, voler, voire tuer son prochain.
En République dominicaine, les préjugés racistes et la démagogie politique érigée en loi ont abouti à des violations des droits de l’homme inqualifiables, jetant sur les routes des Haïtien-ne-s et des Dominicain-e-s d’origine haïtienne.
Féminismes
Pourquoi je participe à la marche Lumina Sophie, le 20 septembre.
— Par Steve GADET, écrivain et chrétien protestant —
Si Jésus devait passer un peu de temps dans nos îles, je pense qu’il aurait cherché à savoir comment sont traités les plus vulnérables d’entre nous, celles et ceux qui ont moins de ressources pour faire face aux défis de la vie. La discrimination en fonction des origines, du sexe, de la race ou de la classe sociale ne serait pas passée inaperçue à ses yeux. L’écart grandissant entre les classes sociales ne passerait pas inaperçu à ses yeux. Dans l’un de ses enseignements les plus lumineux, cet homme, dont la vie a séparé l’histoire de l’humanité en deux, nous fait comprendre que le bien que nous faisons aux plus vulnérables, c’est comme si nous le faisions à lui personnellement. A travers « le plus petit de ses frères », Christ a cherché à faire comprendre au monde mais surtout à ceux qui, comme moi, croient en lui que nous ne pouvons pas nous détourner du sort des opprimés. La situation des personnes d’origine haïtienne en République dominicaine ne doit laisser aucun homme et aucune femme d’église indifférent.
Féminismes
L’hypersexualisation sociale
— Par Culture Égalité —
Femme : objet de séduction
Durant des décennies, la femme a été considérée comme une mineure ou un objet, une chose que l’on possède et qui peut être « punie », « dirigée », « utilisée ».
L’éducation des filles, à qui on concédait un minimum de culture, était essentiellement basée sur la valorisation de la bonne épouse et de la bonne mère. D’où l’instauration en France, sous le régime de Vichy, de la « fête des mères » qui institue, encore aujourd’hui, la fécondité comme valeur nationale.
Les luttes féministes, particulièrement durant les années 70, ont permis aux femmes d’obtenir des droits fondamentaux : vote, travail, égalité des salaires, contraception, avortement… Par ces luttes, elles ont entrepris de rejeter la domination masculine et de se réapproprier leur corps.
Aujourd’hui, ces avancées considérables et, particulièrement, la libération sexuelle ainsi que les acquis de la lutte pour l’égalité entre les sexes, sont utilisés contre les femmes par les marchands qui font d’elles uniquement des objets de séduction.
C’est pourquoi le thème de cet article est « l’hyper sexualisation sociale ».
Féminismes
Affaire Bellamy : indignation de Culture & Egalité
Ce jour, l’association féministe Culture Égalité souhaite exprimer son indignation face au verdict prononcé contre l’UFM dans l’affaire qui l’oppose depuis 2011 au colonel de gendarmerie Bellamy.
En 2010, l’épouse de ce dernier vient demander secours à l’Union des Femmes de la Martinique, car elle se dit victime de violences physiques et séquestration de la part de son mari. L’union des femmes, agit, comme d’habitude, avec discrétion et apporte son soutien à la femme victime. La justice ayant rendu un jugement pour le moins curieux – plaignante déboutée, mari reconnu victime de violences (sic) – l’UFM s’indigne publiquement contre un tel verdict. Entre temps, le mari « victime » a été muté en France par sa hiérarchie.
Le colonel Bellamy estimant qu’en portant atteinte publiquement à sa présomption d’innocence, l’UFM est responsable de sa mutation, attaque l’association. La justice de notre pays vient de lui donner raison et condamne l’Union des Femmes à lui verser 10.000 euros de dommages et intérêts.
Soutenir une femme victime de violences, s’élever publiquement contre un jugement que l’on trouve inique, serait donc un délit ?
Féminismes
Egalité professionnelle : ne pas reculer !
9 femmes politiques, dont 8 anciennes ministres, publient une tribune pour dénoncer le recul du gouvernement sur l’égalité professionnelle femmes – hommes.
Voir aussi le communiqué de « Culture Egalité » ci-après.
Sur de très nombreux points, souvent sur l’essentiel, nous sommes en désaccord. Pourtant, en signant ce texte ensemble, nous voulons porter un message commun : la puissance publique ne peut reculer sur l’égalité professionnelle.
Dès 1972, l’égalité salariale entre femmes et hommes est affirmée dans notre droit. En 1983, le principe général de l’égalité professionnelle allant du recrutement à la rupture du contrat de travail est posé. Au fur et à mesure des années et souvent sous l’impulsion européenne, de nombreux projets et propositions de lois ont enrichi et précisé ce cadre légal devenant plus incitatif et contraignant, afin qu’employeurs et organisations syndicales se saisissent du sujet.
Force est de constater que ces outils sont encore insuffisamment utilisés dans les entreprises. Malgré l’élévation du niveau de formation des femmes, les écarts de salaires restent importants, même à poste égal. De nombreuses femmes restent cantonnées dans des métiers moins valorisés, où les bas salaires et la précarité de l’emploi sont souvent la règle.
Féminismes
Rendre les femmes visibles dans le langage
8 MARS :LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
Nous attirons l’attention de toutes et de tous pour que cette journée garde tout son sens, son histoire et ses valeurs, qu’elle ne soit pas dénaturée par des appellations telles « la journée de la femme ». Car le 8 mars n’est pas une journée féminine, mais une journée féministe, dont l’intitulé exact est « la journée internationale pour les droits des femmes » voire « la journée internationales de luttes des femmes »
En effet, pour que la situation des femmes change, il a fallu que des femmes s’organisent en créant des mouvements politiques très actifs dès le XIXe siècle et qu’elles exigent l’égalité des droits et de traitements. Et d’ailleurs c’est par leurs luttes que les femmes ont arraché cette journée de commémoration :
– En 1910, Clara Zetkin, une grande militante socialiste, propose d’organiser tous les ans une Journée Internationale consacrée à la lutte des femmes.
– Les années suivantes (1911, 1914, 1915…) des millions de femmes manifestent en Europe et aux USA pour défendre la paix et réclamer leurs droits : droit de vote, d’adhérer à un syndicat, droit à la journée de 8 heures, à la protection de la maternité, à la suppression du travail du samedi…
– En 1921, Lénine décrète le 8 mars « journée des femmes ».
Féminismes
Hypersexualisation et féminisation du langage
Une camapgne de sensibilsation menée par Culture Egalité
Mercredi 25 février 22h15 : RDV Télé ZOUK TV
émission : « Fanm Ouvè Zié’w »
conçue et animée par Culture Egalité : Thèmes : histoire des droits des
femmes – Hypersexualisation et pornographie
Samedi 28 Février : 17h30 – 20h30 Petit Théâtre de l’espace Camille Darsière à Fort-de-France.
Carbet de l’égalité
« L’hyper sexualisation sociale » : comment en parler
à vos enfants, comment les aider à se construire ?
Théâtre Forum avec l’association KOMBIT et les membres EAS du Rectorat de la
Martinique
Semaine du 2 Mars : campagne médiatique, réseaux sociaux sur la féminisation du
langage.
Féminismes
Contre la poursuite de 2 militantes des droits des femmes
— Par Culture Egalité —
Une femme (issue de l’immigration) se plaignant d’être méprisée et victime de violences conjugales a été défendue par l’UFM et voici l’organisation assignée en justice devant le Tribunal de Grande Instance de Fort de France en la personne de sa présidente Rita Bonheur et de Nicole Ramael, intervenante sociale.
En effet, le mari, colonel de gendarmerie, a porté plainte contre ces militantes pour atteinte à sa présomption d’innocence et à sa vie privée et leur réclame en dommages et intérêts la somme astronomique de 375000 € !
C’est le comble pour une association qui a le mérite d’avoir rompu, depuis de nombreuses années, le silence sur les violences faites aux femmes.
En effet, c’est sans moyen, armées de leurs seules convictions, que des militantes ont interpellé les pouvoirs publics sur leurs défaillances face à une situation inacceptable dans notre pays.
Car ce sont de très nombreuses femmes qui ont eu recours et qui continuent d’avoir recours à l’Union des Femmes de la Martinique pour échapper de lieux de torture.
Ce sont de nombreuses femmes des communautés étrangères qui s’adressent à l’UFM pour les sortir des griffes d’un mari piégeur.
Féminismes
«Madame la présidente» ou «le président» : quelle est la règle ?
Alors que « Culture Egalité » vient d’adresser à un certain nombre de rédactions, dont celle de Madinin’Art ( oups!) un rappel à l’ordre nominatif (!) accompagné d’un aide-mémoire,(!) à propos de la féminisation des titres et des fonctions (voir ci-après!) le débat sur ce thème rebondit avec la mise à l’amende d’un député de droite qui persiste ouvertement dans la masculinisation de son discours. Faudra-t-il instaurer une police de la langue?
— Par Marion Joseph —
Le débat sur la féminisation des fonctions politiques a rebondi lundi après la sanction d’un député UMP pour avoir appelé la présidente de séance «Madame le président». Quelles sont les règles en vigueur à l’Assemblée ? Que dit l’Académie française ? Le Figaro fait le point.
• «Madame le ou la président(e)», «le ou la député(e)»: que dit le règlement de l’Assemblée?
Le sujet est revenu sur la table lundi soir lorsque le député UMP Julien Aubert a apostrophé la présidente de séance, Sandrine Mazetier, en débutant son propos par «Madame le président». Trois mots qui ont fait bondir l’intéressée. Celle-ci n’a pas tardé à rappeler le parlementaire à l’ordre pour ne pas avoir féminisé sa fonction, avec inscription au procès-verbal.
Féminismes
Résistance et engagement : sur les traces de Lumina Sophie
— Par Culture Egalité —
Dimanche 21 septembre 2014 une soixante de personnes, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, ont répondu à l’appel lancé par l’association féministe Culture Egalité et ont bravé une météo contraire pour marcher sur les traces de Lumina Sophie, la résistante, l’héroïne de la révolte du sud de 1870, la fanm- flamme de l’Insurrection.
Soutenue par la mairie de Rivière Pilote, cette initiative de Culture Egalité a bénéficié de l’aide précieuse des femmes adjointes au maire, mesdames Marcelline Perro et Rosalie Honoré (Présidente de OMPACS), de madame Geneviève Riga et bien sûr de l’engagement du maire de Rivière Pilote, monsieur Théodose.
Féminismes
Une femme égorgée aux Terres Sainville. Pourquoi?
— Par Cuture Egalité, association féministe —
Fort-de-France, le 13 Août 2014
Dimanche 3 août une femme a été assassinée aux Terres Sainville. Elle a été égorgée. Comme on égorge un animal.
Ici, ce matin, les membres de Culture Egalité et beaucoup d’entre nous ne connaissaient pas Ramona. Mais nous savons une chose : cette fois-ci nous pouvons ajouter un nom et un visage à la triste cohorte de femmes qui par millions, sont victimes de violences dans le monde. Parce qu’elles sont vulnérables. Parce qu’elles sont des femmes.
D’après un rapport des Nations Unies sorti en 2013, 70% des femmes sont victimes de violences, contre 30% des hommes.
Regardons autour de nous, regardons les femmes présentes dans cette assistance : sur 10 d’entre nous, 7 peuvent être victimes de violence, simplement parce que nous sommes des femmes.
Qu’un être humain ait 100% plus de chance d’être victime de violence qu’un autre être humain, simplement parce qu’il est de sexe féminin, est une injustice insupportable et nous ne devons pas la supporter.
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent victimes que les hommes ?
Féminismes
Sexisme langagier
Par l’Association féministe Culture & Égalité
Lettre ouverte de Giralde Giron au Maire et au Conseil Municipal de sa commune,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Conseillères et les Conseillers Municipaux,
Depuis votre élection, trois invitations en provenance de la mairie sont parvenues à mon domicile : l’une à la célébration de votre victoire, une autre à l’inauguration d’un parcours santé et enfin la troisième à l’inauguration de la Maison de la Parentalité. J’apprécie ces deux dernières réalisations qui contribueront au mieux être de vos administé-e-s et je salue votre volonté d’impliquer la population.
Un regret cependant : ces invitations ne s’adressent qu’à « Monsieur Giron ». Dois-je comprendre que ma présence (de même peut-être que celle de toutes les citoyennes mariées) n’est pas souhaitée ? Ou bien, plutôt, que n’ayant pas d’existence propre, je suis « l’accessoire » que Monsieur Giron emporte avec lui dans ses bagages (ou emmène par le licol ?)
Pourtant, lorsqu’il s’agit de voter, je suis invitée à le faire en mon nom propre ; c’est encore en mon nom propre que j’ai collaboré aux actions culturelles de la mairie puisque, par exemple, j’ai fait partie pendant plusieurs années de suite du jury du prix de poésie de notre ville.
Féminismes
« Pa rété san di ayen Sé zafè nou tout ».
13 Juin Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple. « Culture Égalité » association féministe
La violence faite aux femmes n’inclut pas toujours de la violence physique
L’éventail des types de violence va des insultes à des blessures corporelles extrêmement graves, voire même au meurtre. Le but de l’agresseur est d’utiliser son pouvoir physique, économique ou tout autre pouvoir afin de dominer la victime et de faire en sorte qu’elle soit dans une position d’impuissance. La violence faite aux femmes peut se manifester sous l’une ou deux ou plusieurs des formes suivantes…
violence psychologique
Commentaires, insultes ou sarcasmes humiliants traitant la victime de nulle, paresseuse, grosse, laide ou stupide, lui dicter comment elle doit s’habiller, menacer de se suicider ou de lui enlever les enfants, la surveiller, être jaloux sans fondement, l’empêcher de voir sa famille ou ses ami(e)s, maltraiter l’animal de la maison, détruire des objets précieux ou à valeur sentimentale.
abus économique
Retenir ou prendre l’argent de la victime, dépenser de façon frivole alors que les enfants ont besoin de choses nécessaires, faire tous les achats importants, l’empêcher d’avoir accès aux comptes en banque et l’empêcher d’obtenir ou de conserver un emploi.
Psy_choses etc., Sciences Sociales
Hommage à Solange Fitt Duval
— Par Culture Égalité —
Solange, une nouvelle association féministe est née dans notre pays et elle souhaite te rendre un vif hommage.
Notre association « Culture Egalité », a pour slogan : « femmes libres, autonomes, solidaires » : Valeurs, qui sont dans la ligne droite de ce que tu as défendu toute ta vie.
– L’égalité entre les êtres humains d’abord et la lutte pour la justice sociale. Tu as pris des risques dans tous tes combats politiques, syndicaux à côté des plus humilié-e-s, des plus exploité-e-s, dans des périodes très dures dans des périodes très dures de l’histoire de notre pays.