La théorie d’une « bombe à retardement bactériologique » enclenchée par les vaccins se propage sur les réseaux sociaux, au risque d’alimenter la défiance
Paris – La vaccination contre le Covid-19 à l’origine de variants plus dangereux? Réfutée par les immunologues, cette théorie d’une « bombe à retardement bactériologique » enclenchée par les vaccins se propage sur les réseaux sociaux, au risque d’alimenter la défiance.
Ce nouvel angle d’attaque anti-vaccins, déployé sur des sites et comptes conspirationnistes, joue sur plusieurs tableaux: il se pare d’un léger vernis scientifique et aiguise les peurs au moment où la vague épidémique repart en Europe sous l’effet du variant britannique.
Comme souvent dans la « complosphère« , cette désinformation prend des formes très diverses. Partagées plus de 1.000 fois en quelques jours, certaines publications Facebook optent pour un style très direct: « Les personnes vaccinées sont des bombes bactériologiques à retardement ambulantes et une MENACE pour la société« , clament-elles, le tout illustré par des bâtons de dynamite reliés à un système de détonation.
« Ce sont les personnes vaccinées qui sont (…) les plus susceptibles d’infecter d’autres personnes avec des super-souches« , soutient l’article auquel renvoient ces posts Facebook.