— Par Ysa de Saint-Auret —
Il semble que l’époque de la screwball comedy (que l’on peut traduire par comédie de cinglés) dans les années quarante, dans le cinéma américain vient de resurgir pour « copains pour toujours 2 ». Mais à ceci près que si la vitesse débridée des dialogues et la liberté de ton restent exceptionnelles, elles relèvent plus d’un humour potache, ou d’adolescents boutonneux, fait d’un mélange bizarre d’éléments et de situations disparates. Les parties et reparties sont mal assorties et perdent d’un coup tout le sens de leur efficacité comique, dans ce burlesque des corps et des situations.
Pour que sa famille s’épanouisse, Lenny quitte Hollywood pour revenir s’installer dans sa ville natale. Il y retrouve l’ambiance bon enfant, voire carrément déjantée des copains d’avant….
Dennis Dugan a pensé que le succès relatif accordé à son précédent « copains pour toujours »qui sans atteindre des sommets, a été tout de même plaisant et que cette virée entre potes, simple détente sur pellicule rien de plus, lui donnera le sésame pour un second long métrage. Il a tout agrégé autour de gags élimés et tout mis côte à côte dans un désordre inqualifiable.