— Par Marie-Noëlle Bertrand —
A l’heure où la conférence climat s’achevait au Bourget, les commentaires de l’accord fusaient. Dans tous les sens.
Applaudissements nourris en salle plénière, discours marquant de François Hollande, satisfaction du business et commentaires partagés de la société civile : l’accord qui vient d’être adopté à Paris n’a pas fini d’être digéré, analysé et commenté.
Côté pile, on salue l’engagement de l’ensemble des états et la force du signal politique envoyé, l’intégration de l’objectif des 1,5°C dans le texte et les progrès réalisés sur la question des pertes et dommages, mesure revendiquée par les pays les plus vulnérables.
Côté face, on redoute des dispositions d’affichage, on dénonce des mécanismes d’ambitions nettement lacunaires – que ce soit en terme de financement ou de réduction des gaz à effet de serre -, ainsi que cette fâcheuse tendance de l’accord à épargner le secteurs des énergies fossiles.
Derrière le concert de louange, les critiques sont moins audibles, mais elles persistent. Florilège de déclarations et de réactions.