Étiquette : consommation

Vous pouvez désormais savoir si votre lave-linge ou aspirateur est (vraiment) réparable

— Par Isabelle de Foucaud —
repare_electromenageDepuis ce jeudi, les fabricants d’électroménager mettent à la disposition des consommateurs deux tableaux récapitulant la durée de disponibilité des pièces détachées pour l’ensemble des marques de petit et gros électroménager.

Réfrigérateur, grille-pain, ordinateur, téléphone, lecteur DVD ou encore sèche-cheveux… la liste d’objets qui finissent à la poubelle lorsqu’ils tombent en panne est longue. Si à peine un Français sur cinq (18%) considère comme une évidence le fait de réparer un appareil électroménager ou high tech plutôt que de le jeter, selon une récente étude de l’Ademe, les fabricants et enseignes ne leur facilitent pas la tâche. Pour le consommateur, il est quasiment impossible de savoir quels produits disposent de pièces détachées et, le cas échéant, combien de temps ces pièces sont disponibles.

Une situation à laquelle le gouvernement entend remédier une bonne fois pour toute. Martine Pinville, la secrétaire d’État à la Consommation, s’est rendue ce jeudi à l’atelier de réparation de produits électroménagers de la société DOM à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines, accompagnée d’Alexander Lohnherr, président du Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils ménagers (GIFAM).

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EDF Martinique, rien de va plus !

edf_972EDF Martinique fait du bénéfice …
Le 17 février dernier, les plombs ont sauté sur Châteauboeuf :une inversion de phase reconnue certes par EDI mais le protocole de prise en charge de l’incident totalement irréaliste comme l’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe s’en est déjà fait largement l’écho.
Trouver un réparateur qu’on va payer pour dire si les appareils sont ou non réparables. Payer dans le meilleur des cas la réparation ; sinon stocker les appareils endommagés comme preuve…si possible étant donné l’exiguïté des logements ! Comment faire d’ailleurs pour remplacer les appareils indispensables en conservant les cadavres des autres !
Les réponses ? Elles traînent, même pour des choses simples. Envoyer un dossier, des devis, des photos, des adresses….Cela prend du temps, difficile à trouver lorsqu’on travail ou qu’on est handicapé.
Entre temps, certains appareils réparés flanchent et là on se retrouve devant un dilemme : qui poursuivre ? EDF ou le réparateur ?
Et puis, peut-on vivre depuis le 17 février 2016 sans réfrigérateur, ni congélateur, climatiseur machine à laver . Bref, c’est une véritable galère !

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Cela coûte (vraiment) moins cher de ne pas faire ses courses dans les supermarchés

— Par Mathilde Golla —
marche_f-de-fSÉRIE #UNMOISSANSSUPERMARCHE 6/6 – Aidée par les internautes, une journaliste du Figaro.fr a cessé de mettre les pieds dans les grandes surfaces pendant un mois. Conclusion de cette expérience collaborative : on dépense moins en consommant mieux !

Pour aider les agriculteurs, j’ai relevé le défi lancé par les internautes de ne plus mettre les pieds dans un supermarché. Au terme de cette expérience collaborative, la conclusion est sans appel: quelles que soient les solutions adoptées chaque semaine, j’ai dépensé moins tout en consommant mieux. En un mois, j’ai dépensé 264,50 euros pour me procurer tous les produits de consommation courante: cosmétiques, produits ménagers et alimentation. Sur le mois précédant, j’avais dépensé 300 euros en me rendant uniquement en supermarché.

» UN MOIS SANS SUPERMARCHÉ, la série complète

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A3C : La Lettre du mois de février

amer_orangeAssociation des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe
4 impasse des Colibris
lotissement Pointe Savane
97231 Le Robert
Pointe Savane, le 19/02/2

QUAND LA GESTION DES DÉCHETS DEVIENT INDIGNE

 

Dimanche 31 janvier 2016, M. et Mme T. se rendent à la décharge de la Zone du Bac à Trinité. Ils y rencontrent un autre habitant du voisinage que nous appellerons R. et dont le véhicule comprend un certain nombre de pièces de métal. Comme R., M. et Mme T. sont refoulés parce qu’ils viennent jeter des pièces de métal.

L’explication qui est donnée est que l’entreprise qui collectait le métal, refuse de continuer, semble-t-il pour des questions de coût et d’écoulement.

Et, une fois de plus, nous découvrons qu’il y a les intentions et la réalité. Les entreprises sont ce qu’elles sont, mais le problème de fond est et reste – qu’on le veuille ou non – politique. Et pas seulement sur le plan des grands discours, mais aussi concernant la mise en œuvre de ces principes généraux. Si nous ne trouvons pas d’entreprises sur place, il faut les faire venir ou passer des contrats y compris de sous-traitance ou de franchise.

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Billets d’avion : gare aux comparateurs de prix, avertit le gouvernement

— Par Philippe Brochen —

comparateur_prix«Les différences entre le prix affiché et ce que paie au final l’acheteur sont presque systématiques», a souligné la secrétaire d’Etat Carole Delga, à l’occasion de la remise du rapport annuel de la DGCCRF, gendarme de la consommation.

«Intervenir sur tout ce qui peut déréguler l’économie française.» Et, partant, préserver autant que restaurer la confiance des citoyens, consommateurs et entreprises du pays. Ce faisant, «avec pédagogie et fermeté». Telle est, présentée par Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat de la Consommation et de l’économie sociale et solidaire, la mission de la DGCCRF. Soit la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, organisme étatique qui présentait, ce mercredi au ministère de l’Economie, son rapport d’activité 2014, «dans un contexte économique difficile, où le pouvoir d’achat a baissé».

Résumer pareil exercice participe de l’arbitrage. Soit la citation de chiffres ou d’exemples de situations délictuelles. Choisissons de ne pas choisir. Et commençons par les pratiques phares relevées qui posent souci.
«Contrôles renforcés»

A commencer par les comparateurs de prix des billets d’avion, qui affichent très souvent des prix largement inférieurs à ceux effectivement payés par les clients.

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« Shopping is cheaper than a psychologist »

— Par Anastasia Vécrin —
cadeauxConsommer peut être généreux, et contribuer à la beauté du monde : c’est la proposition iconoclaste du dernier numéro de «la Revue du Mauss», que le sociologue Alain Caillé a coordonné.

« Shopping is cheaper than a psychologist », (Le shopping coûte moins cher qu’un psychologue): ce slogan publicitaire, utilisé par une marque de prêt-à-porter féminin, en 2012, laisse à penser que le fait d’acheter quelque chose pourrait avoir des fonctions thérapeutiques et souligne le rapport passionnel et personnel que l’on peut entretenir avec la consommation. Qu’est-ce qui alimente le désir de consommer ?

Au-delà des critiques du capitalisme et de l’individualisme auxquelles l’analyse de la consommation est souvent liée, le dernier numéro de la Revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales) intitulé Consommer, donner, s’adonner (1) s’intéresse à la dimension du don que revêt le fait d’acheter quelque chose, avec toutes ses ambivalences et ses ambiguïtés.

Pour Alain Caillé, sociologue et directeur de la publication de la revue, la consommation peut être aussi en lien avec le partage, avec l’expression d’une singularité voire avec une «dynamique de la vie».

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Vision orwellienne

— Par François Taillandier —
pub_cibleUn texte de l’écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger, intitulé le Terrorisme publicitaire, a été récemment publié par le Monde (1). Il s’agit d’un large panorama qui commence avec la bonne vieille « réclame » d’antan (née au cours du XIXe siècle) et s’achève avec les stratégies publicitaires les plus invisibles et les plus affûtées de l’Internet et des réseaux sociaux. Ce n’est pas une simple tribune, c’est un texte magnifique, une vision orwellienne. Je citerai quelques lignes qui me semblent cerner de façon décisive l’empire de la pub : « Ce que cela implique comme conséquences politiques et sociopsychologiques n’a été jusqu’à présent qu’insuffisamment exploré. Une armée d’universitaires-consultants, de sociologues et de spécialistes en études de marché, qui se mit au service des industries concernées, s’est chargée de ne pas le faire. Dans une économie de la captation de l’attention, il ne doit qu’en tout dernier lieu être question d’élucider le monde dans lequel on vit. » Ce qui est important est l’affirmation « s’est chargée de ne pas le faire ». La méconnaissance confiée aux experts… et confortablement rémunérée !

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