— Par Philippe Brochen —
«Les différences entre le prix affiché et ce que paie au final l’acheteur sont presque systématiques», a souligné la secrétaire d’Etat Carole Delga, à l’occasion de la remise du rapport annuel de la DGCCRF, gendarme de la consommation.
«Intervenir sur tout ce qui peut déréguler l’économie française.» Et, partant, préserver autant que restaurer la confiance des citoyens, consommateurs et entreprises du pays. Ce faisant, «avec pédagogie et fermeté». Telle est, présentée par Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat de la Consommation et de l’économie sociale et solidaire, la mission de la DGCCRF. Soit la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, organisme étatique qui présentait, ce mercredi au ministère de l’Economie, son rapport d’activité 2014, «dans un contexte économique difficile, où le pouvoir d’achat a baissé».
Résumer pareil exercice participe de l’arbitrage. Soit la citation de chiffres ou d’exemples de situations délictuelles. Choisissons de ne pas choisir. Et commençons par les pratiques phares relevées qui posent souci.
«Contrôles renforcés»
A commencer par les comparateurs de prix des billets d’avion, qui affichent très souvent des prix largement inférieurs à ceux effectivement payés par les clients.