— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
En empruntant des chemins buissonniers, là où la pensée se tord, est soumise à des forces qui l’obligent à de nouveaux parcours, à rompre avec la ligne droite. Les courbes libres et sensuelles, semblent séduire l’artiste. Ces arabesques ; il les retrouve dans les montagnes de son pays, les vagues de la mer, les nuages dans le ciel. L’univers entier est fait de courbes. Claude Henry est là pour prolonger ces flexuosités qu’il a si bien dessinées.
Il « tente de partager un ressenti, une émotion …l’expression d’une ambiance créée à partir du réel, transformée par un jeu de couleurs chatoyantes et lumineuses de mouvements et par une fusion entre l’être humain sa trace ou son milieu » Dans sa quête d’esthétisme il flirt avec un mouvement romantique qu’il semble magnifier vers un semi-réalisme.