Étiquette : Cie Christiane Emmanuel

« Signes particuliers », par la Cie Christiane Emmanuel

Jeudi 26 septembre – 19h30 – Tropiques-Atrium

« Signes Particuliers » est une œuvre chorégraphique engagée, née de la réflexion sur l’émancipation féminine et les stéréotypes de genre qui ont longtemps modelé la place des femmes dans la société. Près de 80 ans après le début des mouvements féministes, les femmes continuent de naviguer entre la liberté conquise et les injonctions patriarcales qui subsistent, alimentées par les contes de fées d’antan et les représentations idéalisées véhiculées par les réseaux sociaux.

Dans ce spectacle, la Compagnie Christiane Emmanuel interroge ces représentations figées et propose un espace où la chorégraphie devient un moyen d’expression libératrice. La pièce explore la lutte pour le droit des femmes à se réapproprier leur corps et leur image, tout en dénonçant les structures de pouvoir qui les ont longtemps réduites à des objets de désir et de consommation. La danse devient un acte politique, un outil pour déconstruire les normes et reconstruire des identités libres.

En s’appuyant sur l’héritage caribéen, « Signes Particuliers » puise dans l’expérience culturelle martiniquaise, où la créolisation des influences se transforme en métaphore de l’hybridation des identités féminines.

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Biennale Danse Martinique 2016. Programme 2 : à peine sauvé de l’ennui par Lagrimante

—Par Roland Sabra —

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« Dans ses yeux tout baignés de larmes, pourquoi donc ce muet ennui? »

Marlène Myrtil aura eu le mérite d’avoir tenté une hybridation entre théâtre et danse. A-t-elle réussi ? La réponse est claire. C’est non ! Le souvenir que laissera ce travail n’est pas dans le titre «  Impérissable – Trajectoires marines ». Vouloir faire danser les mots du texte « Humus » de Fabienne Kanor quand ces mots dans leur agencement littéraire dansent par eux-mêmes relève de l’impossible.

Des extraits du texte sont mi-dits mi-joués par deux danseuses qui tentent d’illustrer, de prolonger, de sur-signifier par des pas de danse. La difficulté tient à ce que le texte autour de la blesse, de l’arrachement se suffit à lui-même et qu’il apparaît surchargé par le propos chorégraphique. Ce dernier loin d’être en adéquation, en symbiose avec l’écrit est parfois soit en décalage, soit carrément en contradiction et encore faut-il qu’il soit audible.

Inutile d’épiloguer. Le travail de Marlène Myrtil  ne se limite pas à ce faux pas que l’on oubliera vite.

L’ennui a été éloigné par une fontaine «  lagrimante », proposée par la Cie C.

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