— Par Muriel Steinmetz —
La romancière est récompensée pour « le Cœur synthétique », un livre à la fois léger dans le ton et profond dans l’esprit, où l’on retrouve sa préoccupation essentielle : la cause des femmes.
Le Prix Médicis revient à la romancière Chloé Delaume (née en 1973) pour « le Cœur synthétique » paru au Seuil. La nouvelle a été annoncée en direct sur France Inter, en raison du confinement. La présidente du prix, la romancière Marie Darrieussecq, a tenu à dire ceci : « Nous avons fait le pari modeste (avec l’ensemble des jurés), de (miser sur) la réservation et le retrait (…) Il y a tous ces libraires qui essayent, qui se donnent les moyens de sauver le livre, ce produit de première nécessité. Moi je dis aux lecteurs du Médicis, allez commander vos livres chez votre libraire ! »
C’est l’histoire d’une fleur bleue qu’on trempe dans l’acide.
Chloé Delaume
« Le Cœur synthétique » mêle avec esprit la vie privée et la vie publique d’une attachée de presse en mal d’amour qui vit avec son chat. Chloé Delaume en dit : « C’est l’histoire d’une fleur bleue qu’on trempe dans l’acide ».