Le premier vaccin contre le chikungunya, autorisé en juillet dernier par l’Union européenne, marque une avancée importante dans la lutte contre cette maladie virale transmise par le moustique. Nommé IXCHIQ, ce vaccin vivant atténué présente une efficacité prometteuse et pourrait compléter les stratégies de prévention déjà existantes, notamment contre cette maladie qui, bien que rare en France, reste préoccupante en raison de ses symptômes invalidants et chroniques.
Le chikungunya, causé par le virus CHIKV et transmis principalement par le moustique *Aedes albopictus* (moustique tigre), peut entraîner des douleurs articulaires sévères, de la fièvre, des éruptions cutanées et des troubles neurologiques graves dans certaines formes. Ces symptômes peuvent perdurer sur plusieurs mois, voire des années, dans environ 43 % des cas. Bien que la maladie soit rarement mortelle, ses effets à long terme, tels que des troubles articulaires et une fatigue persistante, peuvent profondément altérer la qualité de vie des personnes infectées.
En France, le chikungunya reste une menace principalement sur la façade méditerranéenne, où la prolifération du moustique tigre se poursuit. On estime actuellement que 78 départements de l’Hexagone sont colonisés par ce moustique vecteur.