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Chikungunya : l’agence européenne des médicaments valide le premier vaccin

Le premier vaccin contre le chikungunya, autorisé en juillet dernier par l’Union européenne, marque une avancée importante dans la lutte contre cette maladie virale transmise par le moustique. Nommé IXCHIQ, ce vaccin vivant atténué présente une efficacité prometteuse et pourrait compléter les stratégies de prévention déjà existantes, notamment contre cette maladie qui, bien que rare en France, reste préoccupante en raison de ses symptômes invalidants et chroniques.

Le chikungunya, causé par le virus CHIKV et transmis principalement par le moustique *Aedes albopictus* (moustique tigre), peut entraîner des douleurs articulaires sévères, de la fièvre, des éruptions cutanées et des troubles neurologiques graves dans certaines formes. Ces symptômes peuvent perdurer sur plusieurs mois, voire des années, dans environ 43 % des cas. Bien que la maladie soit rarement mortelle, ses effets à long terme, tels que des troubles articulaires et une fatigue persistante, peuvent profondément altérer la qualité de vie des personnes infectées.

En France, le chikungunya reste une menace principalement sur la façade méditerranéenne, où la prolifération du moustique tigre se poursuit. On estime actuellement que 78 départements de l’Hexagone sont colonisés par ce moustique vecteur.

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Espoir dans la lutte contre le chikungunya

— Par M’A —

La lutte contre le chikungunya prend un tournant décisif avec la validation technique de la demande d’autorisation de mise sur le marché du vaccin de Valneva par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Après avoir obtenu l’approbation aux États-Unis, le vaccin, développé par l’entreprise franco-autrichienne, se dirige vers une possible commercialisation en Europe. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué du 27 novembre, soulignant l’importance de cette validation technique.

Validation technique par l’EMA : un pas crucial

La validation technique de la demande par l’EMA confirme que tous les éléments réglementaires essentiels nécessaires à l’évaluation scientifique du vaccin contre le chikungunya de Valneva sont inclus dans le dossier. Cette étape ouvre la voie à l’examen approfondi du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), une procédure normalement étalée sur 210 jours, mais réduite à 150 jours en raison de l’impact potentiellement majeur de ce candidat vaccin sur la santé publique.

Un vaccin à une dose approuvé aux États-Unis

Le vaccin, baptisé Ixchiq aux États-Unis, a déjà été approuvé pour les personnes de 18 ans et plus présentant un risque accru d’exposition au virus.

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Une nouvelle technique bientôt testée pour éradiquer chikungunya, dengue et zika

L’OMS, l’agence de l’ONU pour la santé, et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont travaillé sur une nouvelle technique de stérilisation des moustiques, notamment les moustiques tigres. Des tests à grande échelle vont être lancés dans une vingtaine de pays l’an prochain pour éradiquer la dengue, le zika et le chikungunya.

La technique de la stérilisation des insectes ne date pas d’hier. On l’utilise depuis la fin des années 1950 pour maîtriser les populations de certains ravageurs dans les cultures.

 Sur le papier, ça paraît simple : on élève des moustiques mâles en grande quantité. On les irradie pour les rendre stériles puis on les relâche au sol ou dans les airs par des drones pour qu’ils remplacent les autres mâles au moment de la reproduction. Plus de descendances, donc plus de maladies.

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Chikungunya : c’est la fin !

 Communiqué de la Préfecture de Martinique.

moustic_chikunAu cours de la première semaine de janvier 2015, le nombre de cas évocateurs de Chikungunya vus en consultation par les médecins généralistes s’élevait à 179. Depuis le début de l’épidémie (décembre 2013), on estime donc à 72 606 le nombre de patients vus en consultation de ville par des médecins généralistes pour motif de suspicion de Chikungunya. Compte tenu du nombre de malades n’ayant pas consulté un médecin, on peut raisonnablement estimer, selon l’enquête flash réalisée par l’ARS en juillet dernier, qu’au minimum 140 000 personnes vivant en Martinique ont été touchées par l’épidémie (soit près d’1/4 de la population).

Depuis maintenant trois semaines, le nombre de ces cas évocateurs est inférieur à 200 pour 82% des communes de la Martinique. Par ailleurs, l’ensemble des autres indicateurs est toujours en forte régression (consultations aux urgences et SOS médecin en baisse). Le nombre de patients hospitalisés plus de 24h n’a pas évolué (1 265 dont 202 sévères, soit un taux de sévérité toujours égal à 19%) et un nombre de décès liés indirectement au Chikungunya inchangé avec 49 décès à l’hôpital et 34 décès à domicile.

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Chikungunya : 27 décès depuis le début de l’épidémie en Martinique !

moustic_chikunSituation épidémiologique actuelle en Martinique

Surveillance des cas cliniquement évocateurs par les médecins généralistes

Depuis début décembre 2013 (S2013-49) et jusqu’en semaine S2014-36 (semaine du 1er au 7 septembre), le nombre total estimé de cas cliniquement évocateurs de chikungunya ayant consulté un médecin généraliste est de 61 860.
Durant la première semaine de septembre, le nombre de cas évocateurs de chikungunya vus en consultation par les médecins généralistes est estimé à 1360 cas. La baisse enregistrée depuis début juillet s’est poursuivie au cours des quatre dernières semaines avec cependant un ralentissement en dernière semaine (S2014-36) (Figure 6).

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Un champignon anti-chikungunya découvert par des scientifiques argentins

— Par le  NouvelObs et l’AFP —

moustic_chikunDes scientifiques argentins ont découvert un champignon capable de détruire les larves de moustiques vecteurs de la dengue et du chikungunya, deux maladies contre lesquelles il n’existe pas de vaccin homologué.

Le Leptolegnia chapmanii peut se développer dans différents milieux, dans des eaux pures ou souillées, quelle que soit la température, pour un coût modique, selon les travaux de 10 chercheurs de l’Université nationale de La Plata, près de Buenos Aires.

Le champignon a un pouvoir mortel sur les larves de 15 variétés de moustiques, dont ceux qui propagent le virus du chikungunya et de la dengue.

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Pétition en Guyane contre un insecticide controversé

aedesDu malathion doit être utilisé de façon expérimentale pour lutter contre les moustiques vecteurs du chikungunya. Mais des habitants estiment que les garanties sanitaires et environnementales font défaut.

Une pétition pour s’opposer à l’emploi en Guyane d’un insecticide, le malathion, dans la lutte contre le moustique vecteur du chikungunya a recueilli mercredi près de 1 000 signatures une semaine après sa mise en ligne⋅

La Guyane est touchée, comme les Antilles ( 135 425 déclarés), par une épidémie de chikungunya qui frappe pour la première fois cette zone du monde. Selon le dernier point épidémiologique, 1 665 cas ont été recensés dans ce département de 230 000 habitants, qui n’est pas encore en phase d’épidémie généralisée.

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Chikungunya : un vaccin prometteur testé chez l’homme

moustic_chikunDans le cadre d’un essai clinique, des chercheurs américains ont testé sur 25 volontaires sains un vaccin à pseudo-particules virales contre le chikungunya.
Un vaccin prometteur contre le virus du chikungunya mis au point par des chercheurs américains a été testé pour la première fois chez l’homme, indique une étude publiée vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet. Selon l’étude, il s’agit d’un vaccin à pseudo-particules virales (VLP) qui a été testé sur 25 volontaires sains dans le cadre d’un essai clinique de phase 1 destiné à tester l’innocuité du produit.

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Déchiktaj homéopathique au François?

« Coup de gueule »

— Par Roger de Jaham —

dechiktaj-1Saletés à la Pointe-Courchet au François

La Journée « Déchiktaj » du 8 août dernier aurait-elle consisté, pour la ville du François, à simplement repousser les déchets sous les fourrés, c’est-à-dire un peu plus loin que le bord de la route où ils se trouvaient auparavant ?
Ci-joint deux photos prises le 9 août à la Pointe-Courchet au François, qui montrent à l’évidence d’importantes niches potentielles de moustiques !
L’incivilité des Martiniquais en matière de déchets est réelle et quotidienne, mais il est tout aussi vrai que le laisser-aller et l’incompétence de la ville du François et de l’Espace-Sud en matière de gestion de ces déchets et des ordures ménagères est patente : nombre de bacs insuffisants, ramassages pas assez fréquents et irréguliers, signalisation approximative des déchetteries (voir photo jointe)…

Bref, l’éradication du chikungunya n’est pas encore pour demain !

Roger de JAHAM.

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Chikungunya : le prix de l’inconsistance

moustic_chikun— Par René Bernard —
Et si on n’avait pas encore bien assimilé la culture de l’environnement sur cette île ? Et si pour certains, le cadre de vie n’avait aucune importance ? Que les problèmes de santé publique étaient relégués au second plan par nos élus locaux ? Que les règles élémentaires d’hygiène étaient méconnues par un certain nombre. Que nos premiers magistrats, c’est-à-dire nos Maires ignoraient les réglementations, ne les faisaient pas ou avaient peur de les faire appliquer ? Il suffit de circuler dans toute la Martinique pour constater l’état désastreux de notre environnement. Entre les carcasses de véhicules, les garagistes sauvages, les carcasses d’appareils électroménagers, les pneus usagés, des réservoirs d’eau sans aucune protection, les feuilles de tôle jetées ici ou là, et la liste est encore longue… Tous ces détritus sont souvent des nids à larves de moustiques.
Les communautés de communes font des efforts pour améliorer notre cadre de vie. L’ONF s’implique dans l’entretien et la préservation de nos forêts. Ces communautés de communes ont mis en place un service permettant de collecter les ordures, les encombrants, les carcasses usagées.

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Chikungunya : 6 décès en Guadeloupe, l’épidémie se développe

moustic_chikun— par NouvelObs et AFP —
La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, doit arriver en Guadeloupe et en Martinique, touchées par l’épidémie de chikungunya

Six décès « en lien avec le chikungunya » ont été enregistrés en Guadeloupe depuis le début de l’épidémie en décembre, mais un seul de ces décès « est directement lié à la maladie », celui « d’un sujet âgé chez qui l’infection a provoqué des vomissements et conduit à une infection pulmonaire mortelle », ont annoncé mardi 15 juillet l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe et de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué commun.

L’ARS de Guadeloupe et l’InVS rappellent que 6 autres décès ont par ailleurs été attribués en Guadeloupe au chikungunya: « des données cumulées tirées de l’exploitation simple des certificats de décès signés par des médecins de ville ou le SAMU font état de 6 décès où la mention du chikungunya est avancée dans les causes de la mort », indique le communiqué.

Il souligne que parmi les 199 hospitalisations en rapport avec le chikugunya « recensées à ce jour » en Guadeloupe, « 165 ont été évaluées et classées (et) 24 des personnes hospitalisées présentaient une forme sévère de la maladie, soit un taux de 15 % ».

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Chikungunya : « une épidémie majeure » aux Antilles, selon Marisol Touraine

moustique_tigre-2Sur BFMTV ce jeudi, la ministre de la Santé a évoqué le chiffre de 5000 nouveaux cas de chikungunya par semaine aux Antilles. 33 décès ont déjà été recensés sur près de 100 000 personnes touchées⋅

[…]Le chikungunya qui sévit aux Antilles-Guyane depuis décembre dernier est une « épidémie majeure », a qualifié jeudi, sur BFM TV, la ministre de la Santé, Marisol Touraine⋅ Elle a évoqué le chiffre de « 5000 nouveaux cas chaque semaine »⋅

Selon le ministère, « la maladie a provoqué indirectement 33 décès chez les personnes âgées fragilisées, touché près de 100 000 personnes et donné lieu à 1000 hospitalisations dans les départements français d’Amérique ».

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Chikungunya : mobilisation pour l’arrivée des vacanciers

moustic_chikunTout faire pour empêcher le chikungunya de ruiner les vacances des 400 000 métropolitains qui devraient passer l’été sous les tropiques. C’est la mission que se sont fixée les pouvoirs publics alors que l’arrivée massive des vacanciers dans les Antilles augmente le risque du retour du virus dans l’Hexagone à la fin de l’été.

Beaucoup sont des ultramarins en visite dans leur famille, connaissant déjà la dengue et n’ayant donc pas changé leurs plans, indiquent les compagnies aériennes qui n’enregistrent pas de baisse notable de réservations⋅

Pour les voyageurs, la prévention commence dans l’avion avec la diffusion d’un message du ministère de la Santé, avant l’atterrissage, invitant à se protéger des moustiques avec des répulsifs et à consulter en cas de symptômes.

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L’épidémie de chikungunya et les rumeurs…

moustic_chikun Suite à l’apparition et à la propagation de nombreuses rumeurs plus folles les unes que les autres sur les médias notamment lors d’émissions antennes ouvertes ou chacun y va de son imagination sans que personne ne puisse lui répondre ni le détromper et devant la situation de l’épidémie, qui maintenant généralisée se poursuit, la cellule de gestion du Chikungunya présidée et réunie par le Préfet chaque semaine a élaboré le document   ci-dessous, sous la forme de questions / réponses pour préciser un certain nombre de choses..

Un des objectif est d’inciter la population à accomplir les mesures préventives nécessaires à la limitation de l’épidémie..

Le Chikungunya fait naître les rumeurs les plus folles [Vrai]

1. LA MALADIE EST DANS L’AIR [Faux]

Le chikungunya se transmet exclusivement par le moustique Aedes Aegypti. Ce virus est uniquement transmis à l’homme par le moustique (genre Aèdes et principalement Aèdes Aegypti appelé moustique tigre pour sa couleur). Il s’agit du même moustique que pour la dengue.

2. LE MOUSTIQUE NE JOUE AUCUN RÔLE DANS L’ÉPIDEMIE [Faux]

Le moustique se contamine en piquant un malade du chikungunya, ensuite chacune de ses piqûres transmettra la maladie.

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Chikungunya : analyse de la situation épidémiologique

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6.600 nouveaux cas de chikungunya durant la première semaine de juin en Guadeloupe.

3.260 dans le même temps en Martinique

12 décès ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie : 8 sont indirectement liés au chikungunya, les autres sont en cours d’évaluation, alors que la maladie progresse encore dans l’île.

Un nouveau foyer de contamination identifié à Saint-Barthélemy... La situation sur le front de l’épidémie devient franchement inquiétante.

En Guadeloupe, La préfet du département, les présidents des Conseils régional et général et le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) ont tenu une conférence hier. Selon la préfet, Marcelle Pierrot, « les moustiques sont devenus résistants aux insecticides que nous utilisons ». Elle a annoncé sa décision de transformer la « cellule de suivi » du chikungunya en « cellule de crise ». Cette cellule se réunira non plus tous les quinze jours mais chaque semaine, tandis que le « comité de gestion » réunissant les communes se réunira tous les quinze jours au lieu d’une fois par mois.

Sur le terrain, une « brigade anti-chik » composée de 250 jeunes en insertion, vont faire du « porte-à-porte pédagogique » et faire la démonstration de la capacité des moustiques à se reproduire dans les eaux stagnantes des vases à fleurs, des coupelles de pots à plantes, les réservoirs de vidage des cafetières ou les gouttières.

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Dispositif de lutte contre la dissémination du moustique « Aedes albopictus » en France métropolitaine

aedes Début de la surveillance estivale le 1er mai, mesures mises en œuvre et dispositif de communication.
Le moustique Aedes albopictus (communément appelé « moustique tigre ») est un moustique originaire d’Asie implanté depuis de nombreuses années dans les départements français de l’Océan Indien. En métropole, ce moustique s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais définitivement implanté dans 17 départements.

Le moustique Aedes albopictus (communément appelé « moustique tigre ») est un moustique originaire d’Asie implanté depuis de nombreuses années dans les départements français de l’Océan Indien. En métropole, ce moustique s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais définitivement implanté dans 17 départements [1].En 2012, il s’est d’ailleurs implanté dans 8 nouveaux départements : le Lot-et-Garonne, les Pyrénées orientales, l’Aude, la Haute-Garonne, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et le Rhône. Il a également été ponctuellement détecté en Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Aveyron, Saône-et-Loire, Ain, Savoie et Haute-Savoie.

Cette situation est préoccupante. En effet, ce moustique est particulièrement nuisible mais il est également capable, dans certaines conditions, de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya.

Il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements.

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