—Édito de Chantal Loïal —
En 2017, je lance avec une petite équipe, le Festival Mois Kréyol, devenu un rendez-vous incontournable de toutes les cultures créoles, dans et au-delà de leurs frontières géographiques.
Huit ans plus tard, et malgré les tempêtes, notre engagement et notre détermination sont plus que jamais présents. Notre volonté de faire la promotion des artistes Outre-Atlantique, réunir artistes et associations culturelles autour d’un temps fort convivial, généreux, inventif et revendicatif est et restera le socle de ce festival.
Pour cette 8e édition, le festival rend hommage à Maryse Condé, écrivaine renommée et marraine du festival, et met en lumière la Guadeloupe et les rythmes des percussions du Gwoka.
Le Gwoka, véritable héritage africain de par ses tambours, appelés « Ka », s’étend aujourd’hui à l’ensemble de la société guadeloupéenne et est devenu un bien commun.
Surnommé par certains, « le poumon de l’âme Guadeloupéenne », il accompagne les moments de rencontres tels que certains rituels aux défunts, les manifestations politiques ou sociales et les carnavals. Plusieurs milliers de personnes le pratiquent assidûment chaque semaine dans les écoles et les associations de danses et de musique.