Étiquette : Cabu

19 ans après la couverture de Cabu : liberté d’expression et tensions religieuses en France

Dix-neuf ans après la publication de la couverture historique de Charlie Hebdo : Une analyse de l’évolution de la perception du dessin de Cabu et des tensions liées à la liberté d’expression en France

Le 8 février 2006, Charlie Hebdo publiait une couverture devenue iconique, signée par le dessinateur Cabu, représentant une caricature du prophète Mahomet avec la légendaire phrase : « C’est dur d’être aimé par des cons. » Dix-neuf ans après sa diffusion, cette image, profondément ancrée dans l’histoire contemporaine de la presse satirique, continue de susciter des débats en France. Ce dessin est devenu un symbole majeur de la liberté d’expression, mais son interprétation, notamment parmi les différentes communautés, demeure source de tensions. La publication de cette caricature se fait dans un contexte de vives polémiques et de violences internationales, après la diffusion des fameuses caricatures danoises et dans un climat marqué par des menaces à l’encontre de la liberté d’expression. Ce dessin, à la fois provocateur et engagé, a été mis en lumière à plusieurs reprises et, dix-huit ans après, il est encore analysé sous des angles variés.

→   Lire Plus

Cabu fait grincer l’histoire

cabu_bouches_inutilesUn millier de projets pour la  » une  » de  » Charlie Hebdo  » : c’est  » Cabu s’est échappé ! « , un demi-siècle sous le trait féroce du dessinateur assassiné. Riss commente cinq croquis pour  » Le Monde des livres « 

Abonnés de longue date ou ralliés après les événements de janvier 2015, les lecteurs de Charlie Hebdo connaissent bien la notion d' » échappé « , chère au journal satirique. Chaque semaine, celui-ci publie, en petit format, les dessins exécutés pendant le bouclage du lundi qui n’ont pas été retenus pour la  » une « . En quarante-cinq ans de maison, combien Cabu a-t-il réalisé de ces  » couvertures auxquelles vous avez échappé  » ? Sa veuve, Véronique Cabut, et son ami Jean-François Pitet, archiviste, en ont sélectionné un millier parmi la masse d’originaux que le dessinateur assassiné avait  » minutieusement rangés dans son bordel « .

Cette anthologie de crobars, pour l’essentiel  » jetés  » au feutre noir sur du papier de mauvaise qualité, ne fait pas que raconter un demi-siècle de l’histoire politique et sociale française.

→   Lire Plus